Pardonnes-moi...(PV wilson) FINI

Le soir même de sa sortie de l'hôpital, Véra avait été jusqu'à l'aéroport pour prendre l'avion qui la ramenerait chez elle. Mais elle n'en fit rien. Elle avait trop honte. Honte d'avoir fait du chantage auprès de Wilson. Il fallait pas qu'il est cette image d'elle. Alors la jeune avocate fit demi-tour et se retrouva derrière la porte du médecin à l'hôpital. Elle frappa doucement et entendit Wilson qui lui répondit d'entrer.

- Bonsoir....

Véra vit tout de suite que le médecin n'était pas vraiment pas ravi de la revoir alors avant qu'il ne la jette, elle s'avança vers lui et le regarda droit dans les yeux avec toute la sincérité qu'elle pouvait donner.

- James, je voulais m'excuser de t'avoir entrainer dans cette histoire.... Comme je te l'ai dit, j'ai beaucoup souffert dans ma vie amoureuse et je ne supporte plus qu'on me rejette.... Mais je sais que tu es différent et j'ai compris que Amber était la femme de ta vie et.... je ne viendrais plus t'inportuner...

Mais son estomac se noua. Elle n'avait pas envie que tout s'arrête là. Alors elle continua et laissa parler son coeur.

- James... Tu crois peut-être que je suis folle mais j'ai eu un véritable coup de foudre pour toi. Tu représentes l'homme idéal, l'amoureux idéal, le mari idéal, le père idéal... Je voulais faire ma vie avec toi, avoir des enfants avec toi car je savais que avec ta gentillesse, ta tendresse, on aurait pu être heureux ensemble.

Une larme coula sur la joue de Veronica. Elle s'essuya et se retourna.

- Je suis encore une fois désolée pour mon attitude.... Je ne viendrais plus te voir...

Wilson après laissé Vera s'était réfugié dans son bureau, seul endroit où il se sentit chez lui, impossible de rentrer et de voir Amber, il ne savait plus exactement les sentiments qu'il avait pour elle, s'était assez flou, il avait de la peine suite à sa fausse couche mais ensuite....il avait beau réfléchir, il se disait qu'il ne l'aimait pas comme avant, son histoire avec Blair aurait du le mettre sur la voix, mais il s'était obstiné, éviter de se separer une nouvelle fois. Wilson regardait dans le vide, ses mains était sur son bureau et il tapait dessus avec ses doigts. Quelqu'un frappa, machinalement sans demander qui c'était, pour lui vu l'heure c'était un interne ou une infirmière. Sa surprise fut grande : Vera. Il se disait qu'elle avait du culot venir ici et mais bon après tout, elle avait envie de discuter, il la laissa parler. Wilson ne s'attendait pas à une telle déclaration. Quand Vera prit le chemin de la sortie, il se leva et vint se mettre devant la porte.

Vera, je je peux te laisser partir dans cet état, on va parler tranquillement et puis tu as vu l'heure, tu veux rentrer comment chez toi?

Wilson lui fit signe de la tête de s'assoir sur le sofa.

Véra ne fut pas surprise de l'attitude de Wilson. Elle savait que c'était un homme bien et qu'il allait accepter ses excuses. Quand il lui demanda de s'assoir près de lui sur le sofa, Véra aurait voulu le rejoindre tout de suite sans se poser des questions mais elle n'en fit rien. Pour elle, c'était de la pitié qu'elle éprouvait pour elle et çà, véra n'en voulait pas.

- Non James.... Je ne vais pas rester. Tu a été assez clair envers tes sentiments pour Amber et je ne veux pas encore me ridiculer devant toi... J'ai compris....

Véra regarda sa montre. c'est vrai qu'il était déjà assez tard mais elle avait un avion pour 21h30 pour Berkley et elle ne voulait pas le rater.

- Ne t'en fais pas, j'ai un taxi qui m'attend... Il m'enmène directement à l'aéroport.... Je voulais te dire aussi que je vais appeler la mère de Blair Waldorf et lui demander de cesser les poursuites contre toi. C'est la moindre des choses que je puisse faire.

Puis elle se retourna pour mettre la main sur le loquet de la porte du bureau.

- James, tu es la meilleure chose qui me soit arrivé... j'espère que tu seras heureux...

Véra n'avait absolument pas envie de quitter ce bureau, quitter James et prendre ce satané avion. Mais il lui fallait plus pour qu'elle reste.

Sans l'expliquer, Wilson se disait qu'il devait pas la laisser partir, pourquoi ressentait-il ça envers elle, il c'était vu que trois fois et à chaque fois 4 maximum. Il ne la connaissait pas, au très peu et pour elle c'était pareil, ils étaient deux inconnus, leur point en commun House et l'affaire Blair. Il y a mieux pour se rencontrer.

Je ments à tout le monde depuis quelques temps, même à moi même. Amber m'a apporté quelque chose qu'aucune autre femme ne pourra me donner. Elle a réveillé mes sentiments, m'a appris à vivre en couple, je me comprends en disant ça. La rendre heureuse voilà ce que je voulais pour elle. Je l'ai trompé avec Blair, je lui ai menti. Nous avon perdu notre bébé, le soir quand je rentre, on se parle plus, on dort dans le même lit mais sans se toucher. Amber fait parti de moi et je pourrais pas l'oublier pour une autre femme.

Une larme coula le long de la joue de Wilson.

Même au boulot je fais moins attention, j'oublie des rendez vous...Mon dieu

Wilson s'arreta de parler, pour retenir une femme il lui racontait ses malheurs mais au moins elle savait à quel genre d'homme elle aurait à faire.
Il se poussa de la porte.

La porte est ouverte Vera c'est à vous de choisir...je serai content de vous connaître un peu plus.

Véra avait bien failli tourner le loquet et aller prendre ce taxi sans se retourner mais quand elle entendit cet homme dire qu'il avait des problèmes de couple, Véra était abasourdie. Son coeur fit un bond dans sa poitrine. Elle sentit comme une sorte d'extase qui parcourait tout son corps. Entendait-il par cet aveu qu'il était prêt à sortir avec elle ? Afin de mieux la connaitre comme il venait de dire ? Véra comprenait maintenant pourquoi cet homme n'avait pas répondu à ses avances, il avait simplement peur. Peur comme elle d'un nouvel échec sentimental.
Alors Véra se retourna et lui fit son plus beau sourire.

- Je crois que nous sommes partis sur de mauvaises bases...

Puis en quelques enjambées, elle s'approcha de lui et mit son bras en avant en sa direction.

- Bonsoir Dr Wilson.... Je suis Maître Véra Donovan mais vous pouvez m'appeler Véra. Je suis enchantée de vous connaître. J'ai entendu beaucoup de bien sur vous...

Wilson fit un oui de la tête, c'est sur qu'ils sont partis dès le début sur des mauvaises bases. Wilson voulu répondre à la jeune femme mais elle se présenta. Un grand sourire illumina son visage, jamais il n'aurait pensé à faire ça. Il tendit la main pour lui serrer. Il carressa furtivement le pouce en lui serrant la main.

Maître Donovan enchanté également de vous connaître. Vous flattez l'oncologue je suis. Prenez place sur le fauteuil.

Wilson lui montra le fauteuil en face de son bureau.

Que puis-je vous offrir? Café ou thé? Bagels sucrés ou salés? Vous avez de la chance, il est tôt, je n'ai pas encore été dévalisé.

Véra était tellement heureuse qu'elle affichait un sourire et qu'elle se mit à glousser telle une gamine qui venait de rencontrer son prince charmant. Wilson avait accepter de repartir à zéro.

Elle alla s'assoir sur le canapé au lieu du fauteuil qu'il lui proposait en espérant qu'il la rejoigne. Véra voulait une certaine promiscuité entre elle et lui ; et elle se disait qu'elle avait une incroyable chance de se retrouver à côté de lui, de lui parler après ce qu'elle avait fait, ce qu'elle lui avait fait endurer.

- Merci docteur mais je ne prendrais rien.

Véra s'arrêta un instant et sortit son téléphone portable.

- Je préférais qu'on aille dîner.... Cà vous tente un petit italien ?

Puis elle tapota le canapé à côté d'elle pour faire signe à Wilson de venir près d'elle.

- A moins que vous vouliez qu'on occupe notre temps à autre chose ?

Encore une fois, Véra était peut-être un peu trop directe mais il fallait qu'elle tente, c'était plus fort qu'elle.

Wilson ne sachant pas trop quoi faire même si il avait envie d'une chose mais il ne preferait lui dire, cela pourrait la faire fuire. Il prit donc le petit nounours médecin pour avoir quelque chose dans les mains et ne pas regarder trop Vera avec ses yeux de "chien battu". Bon elle ne voulait pas boire cela l'aurait arrangé, il aurait pu ainsi faire quelque chose...Wilson vit qu'elle sortait son portable pour faire quoi? Dîner ce soir avec elle...dans un restaurant italien, il savourait déjà, ils allaient enfin pouvoir goûter un vrai repas italien.
Wilson ne se fit pas prier pour rejoindre Vera sur le canapé.

Je suis partant pour l'italien mais pour le dessert on pourrais aller sur la plage, j'aimerai bien une glace à l'italienne et la déguster sur le sable...On pourrait se dire tu maître Donovan?

Tout doucement, Wilson posa sur le dossier du canapé, il pouvait ainsi frôler Vera. Il était tout souriant.

Vera éclata de rire. Un rire joyeux car elle se sentait heureuse, amoureuse.

- D'accord James.... J'adore aller sur la plage et j'adore les énoooormes glaces italiennes au chocolat...

Puis Vera composa le numéro de téléphone du restaurant " Chez Mario" et commanda une table pour deux.
Le fait que Wilson était près d'elle, son coeur se mit à battre à toute allure. Puis elle regarda le petit nounours que le médecin portait.

- C'est mignon çà !...

Puis elle s'arrêta, baissa la tête et continua.

- Je suis désolée pour le bébé de Amber..... Tu dois être vraiment triste.... Moi aussi, je voudrais vite des enfants, au moins 2 ou 3 si c'est pas plus !

Elle fit un énorme sourire et continua de regarder Wilson dans les yeux. Elle avait tellement envie qu'il embrasse mais la soirée qu'il allait passer allait sûrement être un meilleur contexte.

James sortant de la bouche de Vera le fit sourire, cela faisait longtemps que son prénom n'avait pas été dit sur ce ton. Wilson la contemplait comme si elle était la 8 ème merveille au monde. Pendant qu'elle composait un numéro, Wilson s'imaginait déjà sur la plage avec elle en train de manger leur dessert...Il rougit quand elle pointa son doigt vers la petite peluche, il ne l'avait pas reposé avant de s'assoir à coté d'elle, quel crétin.

Merci

Il dit ça tout doucement. Son sourire disparut quand elle baissa la tête, il s'approcha un peu plus d'elle, il se demandait ce qu'elle avait, le prénom d'Amber le glaça et surtout l'histoire de leur enfant, ce n'était vraiment pas le moment de parler de ça. Il se trouvait assez déguelasse de traiter Amber comme il le faisait actuellement. Son sourire était un peu crispé même après la déclaration de Vera sur l'intention d'avoir une famille nombreuse. Il se retourna et posa le nounours sur le rebord du canapé et revint fixer son regard sur Vera. Il passa sa main autour du cou de Vera.

Je te donnerai la famille dont tu souhaites.

Il amena ses lèvres sur celle de Vera et il l'embrassa.

Fais attention je vais te prendre aux mots au sujet des enfants.

Il amena sa main droite sur la jambe droite de Vera et il lui caressa.

Vera ne pensait pas qu'il allait la prendre au mot quand elle lui parla d'enfants. Elle avait simplement mentionné qu'elle en voulait plusieurs mais elle ne pensait pas que Wilson était prêt à être le géniteur. Son coeur se souleva quand il lui déclara qu'il acceptait ce rôle.
Puis elle se laisser aller avec les gestes tendres de Wilson. Elle avait tellement espéré ce moment, ce baiser.

Véra mit sa main derrière la nuque du médecin et l'embrassa à son tour. Puis elle se colla à lui et le fit basculer sur le canapé. Puis à califourchon sur lui, elle lui répondit en chuchotant.

- Je ne demande que çà Dr Wilson...

Alors très vite, elle enleva la blouse blanche de médecin qu'elle jeta sur le sol et commença à ouvrir sa chemise tout en continuant à l'embrasser avidement. Un désir intense se mit à la parcourir de tout son être. Sa respiration commençait à s'accélérer, elle ne pouvait plus attendre.

- Je te veux là tout de suite Dr Wilson...

Véra tourna la tête et regarda si la porte du bureau avait un verrou. Ce n'était pas le cas mais elle s'en fichait.

Elle dénoua la cravate et écarta les pans de la chemise du médecin, déposa de petits baisers sur son torse.

Mais Véra s'arrêta brusquement car elle voulait que tout se passe bien pour leur première nuit ensemble, que ce soit magique, inoubliable.

- Tu veux ici.... ou qu'on aille à l'hôtel ?

Véra ne voulait pas mettre le médecin mal à l'aise. Il travaillait dans cet hôpital et quiconque pouvait entrer dans son bureau.

Wilson laissa Vera venir sur lui, il avait très envie d'elle mais le fait de faire dans son bureau le genait un peu non beaucoup, il avait l'obsession de la porte, n'importe qui pouvait rentrer, les gens frappaient mais...ils n'attendaient que rarement il leur dise de rentrer.

Wilson ferma les yeux, pendant que Vera lui jetait sa blouse et lui déboutonnait sa chemise, au début il avait ses mains autour de sa taille mais là il les mit sur le canapé et les enfonça dedans. Lui aussi il la voulait tout de suite mais pas là mais il ne preferait rien dire, il ne pouvait pas lui dire plus tard, il venait tout juste de se remettre ensemble. Quand elle embrassa son torse, ce fut un moment qu'il n'était pas près d'oublier.

A l'hôtel, je me sentirai mieux...

Wilson lui embrassa le cou.

Je connais un hôtel avec un jaccuzi dans la chambre, je te montrerai comment je prends un bain.

Malgré elle, Véra s'arrêta un instant d'embrasser Wilson sur le torse car le médecin avait émis le souhait d'aller à l'hôtel. Même si elle brûlait de désir pour lui, elle accepta la proposition. Alors elle lui déposa un doux baiser sur ses lèvres.

- Comme tu veux mon chéri.... J'adore le jaccuzzy... Et je suis très douée pour les massages...

Elle se releva, se rhabilla un peu et prit son sac sur l'épaule. Avec un petit rire, il vit Wilson qui rangeait vite les affaires de son bureau dans un tiroir sans prendre soin de les classer. Puis elle se dirigea vers la porte en tendant la main au médecin.

- Dépêches-toi mon chéri... Je ne peux plus attendre... Et je risque de ne pas rester tranquille dans l'ascenseur !

Véra était heureuse, elle savait que Wilson allait être l'amant parfait avec lequel elle allait passer sa vie entière à aimer.

Dans l'ascenseur, Véra donnait toujours la main à Wilson. Il ne l'avait pas lâché. Ils étaient un couple officiel. Ils pouvaient se tenir la main devant tous ses collègues sur son lieu de travail. Cà voulait quand même dire que cette relation était sérieuse pour le médecin. Véra fut soulagée, elle n'avait pas envie d'être seulement un passe-temps.
Quand il lui chuchota une petite anedocte sur les ascenseurs, Véra lui souria.

- Hum.... Tu es très surprenant mon chéri...

Elle lui caressa la main avec son pouce et jura contre cet ascenseur qui n'allait pas assez vite.

Arrivés au rez-de chaussée, elle courut avec lui vers la sortie.


[FIN]