Un dîner presque parfait.... (pv wilson) FINI

Dans l'aprés-midi, Véra avait acheté plein de produits italiens dans la boutique de son ami Aldo. Il lui avait même donner quelques astuces pour parfaire le Tiramisu que Véra avait l'intention de préparer.

Dans sa cuisine qu'elle avait hérité de sa grand-mère, Véra prépara sa sauce milanaise pour les Penne qui commençaient tout juste à bouillir. Elle regarda sa montre. Elle ne devait pas se tromper sur la cuisson de ses pâtes. Puis elle gouta sa sauce et fit un grand sourire. Ensuite, elle ouvrit une bouteille de Chianti et le déposa accompagné de deux verres sur le comptoir. Le vin était à bonne température, prêt à être déguster.

Quelques minutes plus tard, elle égoutta ses pâtes et les mit en réserve, prêtes à être réchauffer quand son invité serait là. Son dîner était prêt. Elle défit son tablier et alla regarder sa tenue dans un des miroirs de son loft. Elle avait opté pour une robe légère en soie verte qui fesait ressortir ses yeux. Elle avait défait ses cheveux et elle sentait bon le jasmin. Satisfaite, elle tournoyait sur elle-même en éclatant de rire.

Puis soudain, elle entendit la sonnette de la porte d'entrée. Elle courra et ouvrit la porte pour découvrir un Wilson caché derrière un énorme bouquet de pivoines blanches.

- Bonjour James...

Wilson avait reçu un mail de la part de Vera, elle lui indiqué le jour de leur soirée. Avant de répondre qu'il pouvait venir, il avait appellé un oncologue pour venir le voir et lui demander des conseils sur les nouvelles différents techniques. Heureusement pour lui c'était un ancien ami de la fac. Il avait donc menti à Cuddy, à Amber et à House. Pour expliquer à Amber son départ pour 48h, il avait été très bref et sec, lui disant qu'elle pouvait l'accompagner. A House, il lui avait juste laisser un message sur son bureau.
Arrivé à Beckley, il passa son après midi avec son ami de la fac....il serait incapable de raconter ce que son compagnon de chambre lui avait dit. Il lui tardait une chose : le repas. Avant de se rendre chez Vera, il prit un bouquet de fleurs même si c'était banal il ne pouvait pas se permettre d'arriver les mains vides. Wilson s'était changé dans la chambre d'hôtel qui l'avait reservé, il opta pour une chemise bleue pastel et un pantalon noir. Pas de cravate pour ce soir.
Il sonna chez Vera. Elle lui ouvrit la porte, elle était magnifque.

Bonsoir Vera, tenez c'est pour vous...

Véra afficha son plus beau sourire et prit le bouquet.

- Merci, c'est très gentil James. Entres !

Véra avait tutoyé le médecin car elle se sentait tellement à l'aise avec lui. Pour elle, c'était tellement naturel. Elle espérait qu'il accepte. Elle ouvrit la porte plus largement pour le laisser entrer et alla jusqu'à la cuisine pour mettre les pivoines dans un vase qu'elle remplit d'eau. Puis elle se tourna vers lui. Il était très élégant avec sa chemise bleue. Cà faisait seulement 3 jours qu'ils s'étaient quittés et il lui avait tellement manqué.

- J'espère que tu aimes la cuisine italienne. C'est des recettes qui viennent de ma mère... D'ailleurs, tu veux un verre de Chianti ? Ou autre chose ?

Véra alla jusqu'à la bouteille de vin qui se trouvait sur le comptoir près de la cuisine et commença à remplir déjà le premier verre qui était destiné à elle-même.

Wilson n'arretait pas de contempler Vera, elle était sublime dans cette robe. Il lui fit oui de la tête pour la cuisine italienne. Il s'avança de Vera, il était tout timide, mais en même temps, il regardait la décoration de l'appartement de Vera.

Tu aime les meubles anciens, tu n'as pas du aimé ma déco?

Wilson mit les mains dans ses poches, il respirait assez mal. Il fit un bond quand son portable sonna. Tellement peur que ça soit Amber ou House, il le fit tomber par terre. Heureusement, le téléphone marchait encore.

Je vais prendre l'appel dehors, c'est un collègue.

Wilson sortit avant même la réponse de Vera. Il parla quelques minutes à son collègue. En raccrochant, il vit la photo de Amber sur son téléphone. Il trompait sa femme une deuxième en quelques mois, et en plus avec l'ex de son meilleur ami. Il n'avait que les enfoirés qui faisaient des coups bas comme ça. Il respira un grand coup, il se mit de dos au mur. Il devrait partir...

Véra sentait le regard insistant sur elle de la part du médecin tout comme l'autre jour chez lui. Même s'il se disait qu'il était amoureux de sa femme, Véra continuait de penser qu'elle l'attirait et plus qu'il ne le voulait. Elle le vit regarder ses meubles qui étaient bien différents de chez lui, d'ailleurs, il lui en fit la remarque.

- Disons que c'est assez différent. Ce sont des meubles qui viennent de la plupart de France ou d'Italie. Quelques uns viennent de famille mais j'en aussi acheté. Chaque année, je pars quelques jours à Paris ou à Rome et je fais ce qu'ils appellent là-bas, les brocantes...

Véra voulait continuer de parler des origines de sa famille mais elle fut interrompue par la sonnerie de téléphone de Wilson. D'ailleurs, celui-ci s'éclipsa afin de répondre. Véra remarqua quand même que le visage du médecin était devenu blême quand il regarda la provenance de cet appel. Et quand il affirma que c'était un collègue, Véra n'en crut pas un mot mais elle s'en moquait. Pour l'instant, Wilson était dans son salon et elle allait profiter pleinement de cette présence. Elle avait tout prévu pour ce qui concernait le déroulement de cette soirée.

Wilson rerentra chez Vera.

Désolé pour le téléphone....Donc tes meubles viennent de France et Italie...hmm très beaux....

Wilson ne savait pas quoi faire et de surtout de quel sujet il pourrait bien parler. Toujours crispé, il regarda la jeune femme.

Tu es avocate depuis longtemps?

Fallait bien parler de quelques choses. Wilson balançait ses bras. Il n'était pas trop tôt encore pour partir.

Vera, je vais y aller, je ne dois pas rester ici, même si avec Amber en ce moment c'est difficile, je l'aime et House est mon meilleur ami.

Wilson se dirigea vers la porte.

Je suis...désolé.

Depuis quelques jours c'était son mot fétiche.

Quand Wilson revint dans le loft, Véra s'aperçut tout de suite que quelque chose n'allait pas. Le visage du médecin semblait contrarié, sans doute dû à ce coup de fil. Etait-ce Amber ? Avait-il menti à sa petite amie sur sa présence ici ? Véra devait savoir. Puis pour alléger l'atmosphère gênante qui semblait s'installer, Wilson lui demanda de parler de sa carrière d'avocate. Véra souria et alla répondre mais elle fut surprise par le médecin qui lui annonça qu'il était plus sage qu'il s'en aille. Il répéta encore une fois que Amber était la femme de sa vie. Le coeur de Véra se serra une nouvelle fois.

Quand Wilson fut près de la porte, prêt à s'enfuir, Véra le rattrapa par le bras.

- Non, s'il te plaît, reste ! Tu as fait tellement de kilomètres pour venir me voir, ce n'est pas pour partir maintenant... Reste.

Véra sentit une larme qui coulait sur sa joue. Véra voulut l'essuyer avec sa main mais elle fut prise au dépourvu quand James s'approcha d'elle et qu'il mit son index en dessous de ses paupières. Il est tellement prês d'elle que Véra sentait son parfum musqué et son souffle chaud. Véra avait tellement envie de l'embrasser mais elle se retenut de toutes ses forces car elle ne voulait pas l'effrayer une fois de plus. Alors elle se détacha de lui et alla prendre les verres de Chianti dans la cuisine et elle en tendit un à Wilson.

- A toi... A moi... A nous... A cette SEULE soirée que nous allons passer ensemble.

Et Véra but la première gorgée du brevage italien.

Wilson prit le verre que lui tendait Vera, il le prit et le bu d'un trait. Il fallait qu'il le fasse sinon il ne pourrait pas ou plutôt plus se regarder dans une glace. D'accord Vera était une très belle femme, mais les histoires d'un soir ce n'était pas son genre. Il se voyait dans l'avenir avec Amber, bon à une époque il s'était vu avec Blair....Vera était belle, intelligente mais ce n'était pas le bon moment. Il posa son verre.

Je dois y aller Vera, vous méritez un homme qui vous aime et qui vous rendra heureuse sur plusieurs années....Moi, je suis bientôt marié....Une soirée avec vous contre mon amitié avec House, je choisis House même si vous êtes plus agréable à regarder.

Wilson lui fit une bise sur le front.

J'ai fait que des conneries depuis mon arrivée à Los Angeles, j'ai fait pleuré beaucoup de personnes outre que mes patients.

Wilson se dirigea vers la porte et l'ouvrit.

Aurevoir Vera.

Véra souria quand Wilson accepta le verre de Chianti. Mais quelques secondes après, tous ses membres tremblèrent quand elle entendit le médecin lui annoncer qu'il partait. A nouveau son coeur se serra et son estomac se noua. Quand il s'avança pour lui faire la bise, elle avait qu'une envie de le serrer dans ses bras, de ne pas le laisser partir mais résignée, elle essuya une larme sur le coin de la joue et se retourna.

- Aurevoir James.

Dès que la porte fut fermée après que le médecin l'ai franchie, Véra courra jusqu'à sa salle de bain. Elle regardait son visage complétement défait par le maquillage qui avait coulé. Puis elle s'approcha vers l'armoire à pharmacie qu'elle ouvrit et vit le flacon de somnifères qu'elle prenait quand une affaire l'empêchait de dormir. Elle l'ouvrit et avala d'un trait toutes les pilules sans réfléchir. Puis il prit son téléphone portable et composa le numéro de Wilson.

- James... Je voulais simplement te dire que je veux plus vivre si tu ne veux pas m'aimer... Demain, je ne ferai plus partie de ce monde, tu n'auras plus à choisir entre Amber, House et moi...

Et Véra s'écroula sur le carrelage froid de sa salle de bain.

James allait prendre un taxi quand il vit que Vera lui téléphonait, il décrocha et entendit la jeune femme lui dire adieu et surtout à la vie. Il courut jusqu'à l'appartement de la jeune femme, arrivé devant la porte, il ne put rentré, il tambourina. Rien. Un voisin vint et tous les deux arriverent à ouvrir la porte. Il demanda à la personne de téléphoner aux urgences. Personne dans la cuisne, salon, il vit le corps de la jeune femme jaillire sur le sol de la salle de bain. Il se jeta sur elle. Il prit son poignée et écouté son pouls, inexistant. James avait perdu trop de temps avec la porte. Il commenca un bouche à bouche. Il vit la boîte de comprimés. Il sentit la respiration revenir.

Vera, c'est James.

Il mit quelques gifles à la jeune femme. Wilson se retenait de pas pleurer.

Vera, punaise pourquoi?

Véra se sentait peu à peu partir. Ses paupière devenaient de plus en plus lourdes. C'est à peine qu'elle entendit les pas d'une personne qui venait près d'elle. Puis elle sentit les gifles qu'on lui donnait et réveilla péniblement mais le sommeil restaient toujours là, prendre le dessus sur son subconscient. Elle reconnut la voix de James près d'elle.

- James... Laissez-moi... Je ne veux pas vivre sans vous...

Et les yeux de Véra se referma aussitôt. Elle entendit juste la sirène de l'ambulance qui arrivait près de chez elle.

[fin]