Soirée chaude (Veronica - Cuddy) FINI

La Spider de Veronica se gara près de la maison de House. Tous les deux descendirent du véhicule et entrèrent dans la maison. Pour une fois, le salon était rangé et House savait que la chambre l'était aussi. Il s'avança près de la cheminée et l'alluma. Avoir une cheminée était un comble à L.A. ou plutôt un luxe car la maison était aussi équipée d'une climatisation. Il baissa donc le thermostat de quelques degrés dans la pièce, ce qui laissa une température assez basse.
Il regardait la jeune femme qui regardait la bibliothèque et qui s'avançait jusqu'au piano. Elle n'était pas le genre de femme que House avait l'habitude de ramener chez lui et il s'étonna même qu'elle soit là au milieu de son salon.

- Tu veux un verre ?

House se versa un verre de bourbon et attendit sa réponse.

Veronica roula à vive allure dans les rues de Los Angeles avec un parfait inconnu dans sa voiture. Que lui arrivait-il ? C'était bien la première fois qu'elle était imprudente à ce point. Elle qui plaidait des affaires de meurtres et de viol, elle connaissait bon nombre de sordides histoires qui étaient arrivées à ses clientes.
Arrivés devant la maison du médecin d'un style plutôt rustique, ils entrèrent. Elle remarqua que l'ensemble du salon respirait l'homme. Pas de décoration féminine. Elle vit tous les nombreux livres de médecine dans la bibliothèque et biensûre le piano qu'elle avait devenait qu'il jouait. Il caressa l'instrument quand elle sentit un léger refroidissement dans la pièce. Elle vit Greg allumer un feu de cheminée. Sans savoir pourquoi, elle se sentait merveilleusement bien. Et quand Greg lui demandit un verre, elle répondit d'une voix tout à fait naturelle.

- Je préfèrerai voir la chambre.

House regardait la jeune femme qui se tenait devant lui au beau milieu de son salon. Sa robe tellement fine qu'on pouvait deviner toutes ses formes. Quand elle parla de la chambre, House fit semblant de faire l'étonné puis il se rapprocha d'elle. Il mit son bras derrière elle et l'attira à lui, doucement, avidement. Il l'embrassa passionnément et fougueusement. Il sentait que la jeune femme s'abandonnait totalement à son étreinte,il sentit sa main lui caresser la nuque. Alors sans la lâcher, il la fit basculer sur le canapé.

Couché sur le canapé, il continua ses caresses qui se firent de plus en plus pressées. House fit tomber les fines bretelles de la robe de la jeune femme et il sentit son souffle chaud dans son cou. Il encadra le visage de la jeune femme avec ses mains et pressa encore ses lèvres sur les siennes puis il commença à déboutonner sa chemise.

A ce moment, il entendit la sonnerie de la porte. Mais peu importe, il n'allait pas répondre. Il ne voulait pas se défaire de ce corps à moitié nu pressé contre le sien.

La sonnerie insista, la jeune femme le regarda en restant assise à califourchon sur lui avec un large sourire.

- Je vais voir qui c'est et je reviens... Ne bouges pas !

Il l'embrassa rapidement et alla furieusement jusqu'à la porte d'entrée. A sa grande surprise, il se trouva nez à nez avec Cuddy.

Après sa soirée, plutôt arrosée, avec Amber au Caritas, Lisa commanda un taxi pour la ramené chez elle...mais au dernier moment, elle décida de donner plutôt celle de House...

Durant le trajet, Lisa se remémora ou du moins essaya de se remémoré la conversation avec Amber.......elles avaient beaucoup rit et discuté de leurs problèmes respectifs : boulot, sentimentaux, etc... tout en, s'enquillant bien sûr, plusieurs verres de Vodka....Lisa savait qu'elle n'aurait pas dût autant boire, mais le coup de fil qu'elle avait reçu avant de quitté le bureau, l'avait plongé dans un tel état de tristesse qu'elle avait tout fait pour oublier.....mais en vain

Oh Lisa savait qu'elle aurait un mal de crâne terrible au petit matin, et la meilleure chose qu'elle avait à faire et de se prendre un grand verre d'eau et une bonne nuit de sommeil.......mais malheureusement elle n'était pas fatiguée loin de là et puis elle se sentait le devoir de le mettre au courant...

Arrivée à destination, elle sortit du taxi un peu chancelante, le regard vague et monta les quelques marche qui menaient à la porte d'entrée. Essayant de parâitre sobre, elle remit de l'ordre à sa tenue, puis sonna.....rien ......pas un bruit......pourtant sa moto était là donc il était forcément chez lui. Rappuyant sur la sonnette, elle insista lourdement.

Quelques secondes plus tard, ce fût un House, avec un air furieux, qui lui ouvrit . A sa vue, ses yeux se brouillèrent et des larmes vinrent perlées dans ses yeux :

" Bonsoir, House......, je sais qu'il est mais je dois vous parlez c'est au sujet de l'adoption......."

Mais elle ne put en dire d'avantage, les larmes qu'elle contenait depuis trop longtemps vinrent rouler et mourrir sur ses joues.....
Prenant un mouchoir, dans son sac, elle se sentit idiote, entrecoupé de sanglot elle poursuivit :

" Je...suis désolé.....de venir comme ça......surtout que vous m'aviez dit que ....vous ne serez pas là ce soir...mais il faut que je vous parle..."

Ne sachant comment poursuivre, les mots lui manquait alors elle se contenta de le regardé, et attendre sa réaction.....

La chemise ouverte, House grommela entre les dents en entendant l'explication de Cuddy.

- Encore cette satané adoption ? Vous n'avez pas l'impression d'abuser de votre pouvoir de directrice d'hôpital pour venir me déranger en pleine nuit ??

House entendit la jeune Veronica qui l'appelait. Visiblement, elle paraissait impatiente. Quand il vit de l'étonnement sur le visage de Cuddy, House chercha une explication et quitta sa chemise.

- Ma nouvelle femme de ménage ne sait pas se servir de la machine à laver, il faut que j'y aille. Alors, vous faites demi-tour et on se retrouve demain au boulot.

House poussa Cuddy sans ménagement sur le palier de son appartement et referma la porte avant de constater que celle-ci était bloquée par le pied chaussé d'escarpin de Cuddy. House soupira et leva les yeux au ciel.

- Dehors Cuddy !

Sur le canapé avec Greg, Veronica se laissait complètement faire. Un plaisir naissait en elle avec cet homme qu'elle venait à peine de rencontrer. La jeune femme avait l'impression de le connaître depuis toujours et elle se sentait bien avec lui. Elle le sentait comme un homme inaccessible, dans un mal être mais qui cachait une grande sensibilité qu'il n'arrivait pas à reconnaître. Veronica aimait les gens torturés, surtout les hommes car ils dégageaient une certaine émotivité. Et elle avait besoin de ce genre de complicité dans un couple.

A son grand désespoir, elle entendit aussi la sonnette de la porte d'entrée. Mais qui pouvait bien venir à cette heure-ci ? La jeune brune se rapprocha de Greg, à demi-nu qui semblait ne pas vouloir savoir qui était cet intrus qui attendait sur le palier. Veronica se serra davantage et déposa ses lèvres sur le torse de Greg. Mais à la deuxième sonnerie insistante, Greg se leva et alla ouvrir.

Veronica réajusta sa robe qui était tombée à sa taille et resta assise en tailleur sur le canapé.

Elle tendit l'oreille et entendit une voix de femme qui parlait à Greg. Curieuse, elle se leva et se rapprocha de l'entrée et resta derrière le mur pour entendre la conversation. Elle voulait savoir qui était cette belle brune qui parlait.

- Greg ?

Un silence se fit et Greg se mit alors à raconter que c'était sa femme de ménage qui était là. Veronica fut étonné qu'il ne dise pas la vérité à cette femme. Mais qui était-elle ? Et surtout, allait-elle se décider à partir pour les laisser tranquille ? La soirée se passait tellement bien que Veronica devenait impatiente, elle attendait le retour de Greg et continuer ce qu'ils avaient commencé.

House fit de grands yeux étonnés quand Cuddy lui annonça que son marché concernant l'adoption était terminé. Où voulait-elle en venir ? Il était encore trop tôt pour que l'agence d'adoption ait donner son accord surtout par le fait qu'ils ne les avaient pas encore rencontré. Curieux, il réouvrit sa porte d'entrée et songeur, House regarda Cuddy.

- C'est terminé ? Vous voulez dire que vous avez changé d'avis ? Vous ne voulez plus de ce môme ? Je ne comprends pas. Et surtout, je ne comprends pas pourquoi vous me dîtes çà maintenant. Cà ne pouvait pas attendre demain ?

A son grand désarroi, au lieu de répondre, Cuddy semblait ne pas vouloir terminer cette conversation sur le pas de la porte d'entrée. Elle entra dans l'appartement suivi de près par House qui essayait de la rattrapper en boitillant.
House ravala sa salive, il vit Cuddy se retrouver nez à nez avec Veronica au milieu du salon.
House se mit à toussoter et se mit entre les deux jeunes femmes.

- Cuddy, je vous présente Veronica, une amie...

- Veronica, je te présente ma boss, Lisa Cuddy...

House attendit avec impatience que le silence qui venait de s'installer allait bientôt se briser. Toutefois, House remarqua une certaine tension entre les jeunes femmes qui se dévisageaient.

Veronica vit cette femme chaussée sur de hauts talons qui fit interruption dans le salon de Greg. Elle sentit un regard froid sur elle. Pourquoi un tel regard ? Elle n'était que la patronne de Greg House ! Cette hostilité devinrent réciproque. En quelque part, Veronica se sentit agressée. Tandis qu'elle lui tendait la main, elle la dévisageait de la tête au pied. Malgré une quarantaine dépassée, elle était quand même une jolie femme. Comment se faisait-il que House ne tombait pas sous son charme ? Il devait certainement y avoir quelque chose qui clochait chez elle. Pourtant elle sentit une certaine tension sexuelle chez cette femme envers House.

Mais aussitôt, à sa grande surprise, Veronica vit Cuddy qui quittait l'appartement aussitôt qu'elle était arrivée. Elle regarda alors House qui semblait aussi surpris qu'elle.
Alors elle se rapprocha de lui pour lui faire sentir que elle, elle ne partirait pas tout de suite.
Elle lui mit sa main sous sa chemise et commença à caresser doucement son torse.

- Embrasses-moi... Vite... Embrasses-moi.

Elle n’eut pas besoin de le demander deux fois. Il la reprit dans ses bras. Ses doux seins pressés contre son torse, Veronica eut l’impression que son sang coulait plus vite dans ses veines. Elle avait envie qu'il la prenne là, au beau milieu du salon pour soulager le désir presque douloureux qu'elle avait de lui.

House resta bouche bée. Il vit Cuddy qui saluait Veronica et une seconde après, elle lui demandait de venir chercher ses affaires et repartit de l'appartement. House ne savait pas comment interpréter cette attitude. Il prit dans sa poche, son flacon de vicodine et avala quelques comprimés avant que Veronica ne s'avance vers lui. Dan sa tête, House se demandait pourquoi elle lui avait dit de reprendre ses affaires mais à cet instant, il entendit Veronica qui lui suppliait de l'embrasser.

Alors sans attendre, il s'exécuta et déposa sur ses lèvres, un baiser langoureux et profond.
Puis il la prit dans ses bras et l’emporta jusque dans sa chambre. Il la laissa descendre jusqu’à ce que ses pieds touchent le sol près du lit. Il se pressa contre elle puis il reprit sa bouche et il la sentit vaciller contre lui.
Il glissa les doigts dans l’échancrure de sa robe, l’écarta de ses épaules et la laissa tomber sur le sol.
Ensuite, il recula d’un pas.
Il voulait la contempler et, devant un corps si parfait, son cœur s’emballa. Les seins de Veronica, étaient ronds et pleins, sa peau lisse et douce comme de la soie. Quand il posa les lèvres sur son épaule, il la sentit frissonner et geindre doucement, lui demander de se déshabiller, mais avant, il avait besoin de la toucher un peu partout, connaître chaque parcelle de son corps.

Quand House lui toucha le ventre de ses lèvres, Veronica sentit ses jambes se dérober sous elle, elle posa ses mains sur ses épaules. La jeune femme sentit son cœur battre à cent mille à l’heure. Jamais un homme ne lui avait fait sentir de telles sensations. Les sensations se succédaient, les mains de House sur sa peau, sa bouche brûlante sur son corps... Elle lui enfonça les ongles dans les épaules et se cambra vers lui, offerte.
Ils tombèrent sur le lit.
Veronica se mit en devoir de lui retirer sa chemise et de lui caresser le ventre plat et ferme et les muscles larges de son dos. Il avait un corps dur et puissant. De réaliser enfin qu’il lui appartenait lui donna le vertige. Elle pressa les lèvres sur son torse, fit courir sa langue sur la peau brûlante à saveur masculine et salée l’excita encore davantage.
Il lui fut impossible d’arrêter le feu qui courait dans son corps. Elle entreprit de déboutonner son pantalon. Elle vit la cicatrice qui parcourait la jambe droite de House, elle se mit à la caresser. A ce moment, elle entendit House pousser un grognement et soudain, ce fut Veronica qui se retrouva étendue sous lui. Elle eut à peine le temps de relever la tête qu’il s’était déshabillé et se tenait, nu, splendide, devant elle. À sa vue, le cœur de la jeune brune se mit à battre furieusement. C’était plus qu’elle n’en pouvait supporté. Elle se plaqua contre lui et ses doigts s’enfoncèrent dans ses épaules.

Ils passèrent ainsi des heures à faire l'amour jusqu'à l'épuisement.