Tremblement de terre à L.A. (pv collectif)

House expliqua au père de la fillette qu'elle devait passer une IRM pour être sûr que son cerveau n'avait pas eu de séquelles suite à ce manque d'oxygène pendant le tremblement de terre. Il demanda à une infirmière de se charger de les amener à la salle d'examen puis il retourna à la salle d'attente. Un homme, casquette vissé sur le crâne lui proposa son aide.

- A moins que vous soyez médecin, vous ne pouvez rien faire ici ! Allez plutôt aider les autorités à chercher les victimes sous les décombres et....

Mais à ce moment, House s'arrêta de parler à cet homme. Il vit arriver sur un brancard, Amber qui semblait inanimée. House se précipita et regarda immédiatement la feuille de soins que lui tendait l'un des ambulanciers.

- Mettez-là en réa 1.

House savait que Amber était enceinte. Visiblement, elle s'était évanoui pendant le tremblement de terre. House l'a vit bouger des paupières et ouvrir les yeux. Il enleva le masque à oxygène qu'elle portait.

- Où étiez-vous pendant le séisme ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Doug regarda Wilson partir et prit finalement House avec lui pour qu’il se mette au travail. Le regardant faire avec la petite fille, il ne pût s’empêcher d’afficher un fin sourire. Puis, il l’écouta lui parler et leva les yeux au ciel. Il vit que House commençait finalement à travailler, ce qui n’étai pas plus mal. Il pourrait ainsi observer l’homme qui tait réputé pour son mauvais caractère et son côté antisociale et qui pourtant était le meilleur médecin de tous. Doug laissa les deux hommes parler et i vit le blocage de House. Ne comprenant pas, il resta le fixer et vit une jeune femme sur un brancard. Puis, Doug pensa partir pour aider d’autres personnes, mais il vit la scène entre House et Amber. Ils se connaissaient apparemment, mais ce que Doug trouva bizarre sur le moment, c’est que Cuddy n’était pas là. Elle, la directrice et doyenne de l’hôpital n’était pas encore là pour aider. Doug alla vers House et la jeune femme, puis le regarda lui.

Vous avez vu Cuddy ?

-Aouch !

Cristina cria en même temps que le claquement sec indiquant que son épaule se trouvait à nouveau -à peu près- à sa place se faisait entendre. Elle maudit Callie qui avait toujours affirmé haut et fort qu'il n'y avait rien de plus bénin que ce genre de blessure, elle l'aurait vue, elle, à sa place, et elle frotta son bras endolori.

-Ne vous en faites pas, je ne suis pas là pour recevoir un traitement de luxe, il y a d'autres priorités.

Un peu hésitante, elle s'était relevée, et agenouillée à son tour auprès du jeune garçon pour assister l'homme. Elle faisait son possible pour maintenir la plaie ouverte de façon à ce qu'il puisse voir ce qu'il faisait et elle eut tout le loisir de l'observer.
Il s'y prenait véritablement bien et il n'aurait pas eu à rougir de sa technique auprès de chirurgiens. La plupart d'entre eux auraient d'ailleurs été incapables de faire la même chose et étaient perdus dès qu'ils n'avaient pas de scalpel à proximité.
Une fois transporté à l'hôpital, ce gamin aurait toutes les chances de s'en sortir s'il était pris en charge correctement, ce à quoi Cristina était bien décidée à veiller.

-Je pense qu'il va être stable maintenant, constata-t-elle en examinant la plaie. Il nous faut trouver un moyen de le sortir d'ici le plus rapidement possible...

Mais en regardant autour d'elle, Cristina réalisa qu'il allait s'agir d'une autre paire de manches, le plus difficile était à venir : réussir à passer à travers les décombres et trouver une ambulance disponible.

Sans qu'elle eut le temps de répliquer quoi que ce soit, Cristina vit l'homme faire un bond incroyable au dessus des décombres, le jeune garçon dans les bras.
C'était la deuxième fois qu'elle assistait à un tel spectacle depuis son arrivée à L.A mais cette fois, elle pouvait jurer qu'il ne s'agissait pas d'une performance de sportif de haut niveau.

Quand l'homme fut à nouveau auprès d'elle, Cristina eut un mouvement de recul.

-Quoi, vous voulez faire pareil avec moi, hors de question, je ne sais pas qui ou ce que vous êtes...

Elle se mordit la lèvre pour s'interrompre. Après tout, peu importait ce qu'elle venait de voir. Il pouvait s'agir d'une hallucination ou d'un phénomène paranormal, ce qui comptait c'est que cet homme avait réussi à sauver la vie de cet enfant. La situation était déjà extraordinaire alors y rajouter une ou deux choses encore plus extraordinaires n'allait rien changer.

-Encore merci pour mon bras et pour les décombres, je crois que je vais me remettre à travailler... dit-elle en commençant à s'éloigner. Elle n'était pas sûre qu'il continue à vouloir sa compagnie, ni elle la sienne. Pourtant les questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme, mais le visage de l'homme ne laissait aucun doute, il lui avait fait confiance, elle ne devait pas lui poser de question.

House écouta la brève réponse de Amber puis il se saisit de son stéthoscope pour écouter les poumons de la jeune femme. Il releva sa chemise et à ce moment-là, il vit d'énormes ecchymoses sur le ventre et la poitrine de Amber. Visiblement, elle avait reçu quelque chose sur le corps. Ce qui frappa House c'est qu'elle ne s'en souvenait pas. Avec ses mains, il tâta son ventre puis prit une mine inquiète. En boitillant, il alla chercher un échographe à quelques mètres du lit de Amber. Il mit du gel sur le ventre de la jeune femme et passa la sonde sur son abdomen. Il reprit un air inquiet et regarda Amber.

- J'ai Wilson tout à l'heure, il va bien. Je vais l'appeler sur son portable pour qu'il revienne... Pour l'instant, vous devez aller au bloc...

House vit le visage de Amber qui commençait à pleurer. House allait lui répondre quand Doug Ross refit son apparition en demandant où était passé Cuddy. House leva les yeux au ciel et fit une grimace en regardant le médecin.

- Elle était en train de prendre une douche quand on s'est quitté chez moi tout à l'heure... Après la folle nuit qu'on vient de passer ensemble, vous comprenez...

Comme l'urgentiste semblait ne pas croire House. Celui-ci se moqua davantage de lui.

- Pourquoi ? Vous avez besoin de Maman pour faire votre job ?

House ne lui laissa pas le temps de répondre. Il prit un stylo et nota des indications médicales sur le dossier de Amber puis il le tendit à l'infirmière en lui précisant que cette patiente devait aller au bloc en priorité. Puis il prit son portable et fit le numéro abrégé de Wilson.

- Wilson ? Il faut que tu rappliques à l'hôpital... Amber est là.... Elle doit aller au bloc...

Il entendit le son à peine inaudible de son ami qui lui disait qu'il arrivait avant de raccrocher. Puis il se retourna. Doug Ross était toujours là à l'observer.

Amber se sentait mal, elle ne se rappelait vraiment de rien pour l’instant elle essayait de se remémoré la scène, elle était en ville.. Il y avait une petite fille et boom le trou noir elle était à l’hôpital, elle avait besoin de se reposer, elle n’avait pas la force d’essayer se tout se rappelait, elle voulait voir James, elle n’avait pas envie de rester seule.

House venait de lui faire passer quelque chose son ventre avec du gel, elle bougea un peu c’était froid, elle releva un peu la tête pour regarder House et la reposa en tourna la tête sur le côté pour verser une larme.

-James…

Elle entendit House téléphoner à Wilson, elle tendit la main vers son bras pour prendre le téléphone et parler à James mais il avait déjà raccroché, sa main qui tenait le bras de Gregory tomba toute seule se reposant sur le lit, elle toussota légèrement elle avait mal à la gorge et un peu de mal à respiré.

-House dites moi ce qu’il se passe dit-elle d’une voix faible.

Je suis a Los Angeles ou il y a eu ce terrible tremblement de terre et oui j'ai besoin d'aide alors venez rapidement ! les autres ne sont pas au NCIS? mais ou sont t-ils bon sang?!!

demanda Gibbs en s'énervant c'est vrai quoi,a part abby et Ziva qui étaient elles au NCIS les autres n'étaient pas la..raah décidément c'était pas sa journée ! des morts il en voit pratiquement tout les jours alors il en a l'habitude ! mais la...

Le jeune homme ne répondit pas alors Gibbs faisait tout pour qu'il se réveille il ne voulait pas le voir mourir

Toujours seule avec la jeune fille, Meredith continuait à chercher une ambulance des yeux et a appelé à l'aide pour la transporter mais il semblai vain de vouloir trouver de l'aide dans ce chaos.
Soudain, l'inconnue sembla émettre des sons. Meredith approcha son oreille de la bouche de la jeune femme pour entendre ce qu'elle avait à dire. D'un voix à peine audible elle déclara:

"J'ai froid. J'ai...fffr.froid. S'il vous plaît, dites à mon fiancé que je l'aime et que je suis désolée. S'il vous plaît, vous pouvez faire ça pour moi."

"Calmez-vous mademoiselle, tout ira bien. Je vais vous sortir de là et vous lui direz tout ça vous même. Quel est votre nom?"

"Amy, Amy Douglas."

"Très bien Amy, surtout il ne faut pas vous endormir d'accord? Promettez-moi que vous n'allez pas baisser les bras."

"J'ai si froid"

Sa voix perdait de plus en plus d'intensité. Meredith continua à appeler désespéremment à l'aide.

"S'il vous plaît, il me faut un brancard et une ambulance! C'est très urgent!"

Si seulement elle pouvait trouver Cristina; son amie pourrait trouver un véhicule pendant que Meredith surveillait la patiente. Mais de toute évidence, elle était irrémédiablement seule en plein milieu de l'enfer. Mais soudain, une jeune femme arriva à ses côtés et lui proposa son aide. Meredith la remercia avec chaleur et put enfin reprendre ses esprits.

"Il faudrait trouver une planche assez large pour faire office de brancard. Vous pouvez m'aider?"

La chance voulait qu'en plus elle soit infirmière... le destin était joueur décidément.

"Merci, je commençais à désespérer."

Meredith vit revenir la jeune femme avec une porte qui avait du être arrachée lors du tremblement de terre. Après qu'elle l'ait déposé au sol près de la patiente, toutes deux la déplacèrent en douceur en prenant garde de ne pas trop la bouger.

"Merci, c'est parfait. Vous avez fait vite. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous. Je suis Meredith Grey."

Tout en parlant, les deux jeunes femmes transportaient la blessée et priaient pour trouver une ambulance de libre. Partout autour d'elle Meredith voyait des blessés absolument partout. Cela faisait des heures qu'elle était arrivée sur place et elle n'avait pris en charge qu'une seule patiente. Dieu sait combien d'autres personnes avaient encore besoin de soin.

Inconsciemment, elle cherchait Christina des yeux mais rapidement, le poids de la patiente ainsi que de la porte se fit sentir.

"Je ne suis pas sûre de pouvoir tenir comme ça encore longtemps."

Eric avait pris quelques jours de congé, en fin plutôt une bonne quinzaine serait plus exact, et à peine quelques minutes après avoir atteri qu'il comprit ce qu'il venait de ce passer.

A l'aéroport tout le monde avait ressentie la secousse et bien sûr à peine cette dernière passé, la panique et la folie avaient emporté la majorité des gens et pas seulement les voyageurs.

Encore ahuri, Eric ne réalisait pas tout à fait ce qu'il venait de ce passer : le décalage horaire, surement.
Regardant tout autour de lui, il vit les gens courir dans tous les sens, certains avaient des blessures au visages, des entailles à divers endroit mais malgré leurs blessures la plupart, affolé cherchaient une issue pour sortir de cet endroit.

Reprenant ses esprits, il senti quelque chose couler sur sa joue, il devait surement avoir une entaille sur la visage mais c'était le cadet de ces souci!

Se faufilant entre les gens, il chercha un agent ou quelqu'un du personnel de l'aéroport, pour Eric il était urgent de formé au sein même de la structure, une cellule de crise, sinon, la situation allait viré au cauchemar et vite!!

Tout en trottinant, il prit son portable et composa le numéro de l'hôpital, il devait leur annoncé qu'il y'avait des bléssé à l'aéroport.
Après avoir eu l'accueil, il leur exposa la situation et apprit qu'a l'hôpital les bléssés affluaient de partout : bref panique à bort !!

Raccrochant, il réflechit et se dit que a priorité était déjà de s'organisé ici et de là il ferait partir les bléssés les plus grave sur l'hôpital.

Dans sa course, il croisa une hôtesse d'accueil qui ne savait où donner de la tête. L'attapant par le bras, il tenta d'abord de la calmer, lui signifiant au passage qu'ilétait médecin, pour lui demander ensuite de le présenté au responsable de la sécurité et ceux susceptible de l'aider dans sa démarche.

Une centaine?

Wilson, devenait de plus en plus nerveux, il y avait peut être une centaine de jeunes sous les décombres. Quand les pompiers arriverent à son niveau il leur expliqua la situation, en précisant que les jeunes filles n'avaient pas l'air quand même sur du nombre. Son téléphone se mit à vibrer, c'était House, il décrocha mais n'entendit pas grand chose, c'était très flou. Il raccrocha, il le rappelera une fois dans l'ambulance. Il se pencha vers sa jeune patiente.

Véronica, vous allez être transporté à l'hôpital, vous serez avec Anne c'est une excellente infirmière, je vais rester ici pour retrouver Logan et lui apporter les premiers soins. Je viens vous voir dès que j'arrive là-bas.

Wilson expliqua à son infirmière les examens à faire le plus vite possible. Il montra également Blair, elle devait faire des radios pour éloigner tout traumatisme.

Wilson s'éloigna des jeunes femmes et partit à la recherche de Logan.

La douleur que Logan ressentait sur le côté commençait à diminuer. Ses paupières devenaient lourdes et Logan n'arrivait pas à vaincre le sommeil qui commençait à l'envahir. Alors, il essaya de bouger les jambes pour se glisser vers la porte afin d'appeler à l'aide et que quelq'un l'entende. A ce moment-là, Logan comprit que ses jambes n'obéissaient plus à son cerveau. Il n'arrivait pas à les bouger, même d'un seul centimètre.

Alors en désespoir de cause, Logan se mit à crier encore une fois en espérant que cette fois-ci quelqu'un allait bien l'entendre. Il ne cessa pas de crier car çà lui permettait aussi de le maintenir éveillé.

Puis un bruit sourd se fit entendre, quelqu'un était derrière la cloison. Il reconnut la voix d'un homme qui demandait un médecin.

Soulagé, Logan se mit à sourire. Quelques minutes plus tard, Logan se trouva face à cet homme avec cheveux grisonnants et casquette sur la tête qui était parvenu à se frayer un chemin parmi les décombres.

- Je m'appelle Logan Echolls... Il y avait une fête ici, il y avait plein de gens.

A cet instant, Logan pensa immédiatement à Veronica. Pourvu que rien ne lui était arrivé.