Tremblement de terre à L.A. (pv collectif)

Doug regardait House en souriant. Il avait entendu beaucoup de choses à son sujet et la plupart pouvaient se vérifier depuis leur début de conversation. Mais le médecin regarda House qui parlait avec son ami. Doug croisa les bras et attendit que le diagnosticien lui adresse la parole à nouveau. Ecoutant ses propos, il fronça les sourcils, en rapport à ce qu’il lui demandait de faire. Le médecin ne dit rien, vu que House enchaîna et il lui sourit. Alors voilà les fameux comprimés qu’il prenait sans arrêt, Doug le nota dans un coin de sa tête, un moyen de l’ennuyer.

Pour le moment je n’ai que de petites blessures, mais faites un tour et servez-vous.

Doug le regarda avant d’entendre une personne crier. Il fronça les sourcils et regarda Wilson et House.

Avant de faire votre marché House, vous venez avec moi.

Doug ne lui laissa pas le choix et le poussa légèrement pour qu’il n’ait pas mal à la jambe, mais qu’il vienne plutôt l’aider. Arrivant près d’un homme, il le vit avec une petite fille dans les bras. Il fit signe à une infirmière d’amener un brancard et il finit par arriver.

Allongez là.

Doug regarda House.

Pour l’instant, elle sera votre priorité et vous allez travailler avec moi.

Doug ferait tout pour que House ne puisse pas partir, il voulait voir comment il agissait avec les patients, même si sa réputation à ce sujet le précédait largement.

Assise à califourchon sous son bureau, Véra tremblait de tous ses membres. Ses classeurs, ses armoires jonchaient le sol avec tous ses dossiers éparpillés au milieu des éclats de verre laissés par les vitres de son bureau qui avaient éclaté. Cet instant avait duré des heures. Quand le tremblement de terre fut fini, elle resta fifé sur son bureau où elle s'était mise à l'abri. Elles entendaient les gens crier et qui appelaient à l'aide.

Cà faisait un moment que le calme était revenu, les secours allaient certainement être submergé et long à venir pour les secourir. Alors Véra sortit et alla voir ses collègues dans les bureaux d'à côté. Elle sentait un filet de sang qui coulait de son front. Sans doute dû au choc d'une des armoires qui avaient bien failli lui tomber dessus.

Au bout du couloir, elle entendit une femme qui demandait de l'aide. Aussitôt, elle se rapprocha d'elle. Elle était blessée à la jambe et elle ne pouvait pas se déplacer à cause des poutres qui étaient tombées sur elle. Des hommes essayaient de bouger cette charpente métallique. A la petite secousse, le toit menaça de tomber sur eux. Il n'y avait qu'une solution, Véra prit son téléphone et appela Scofield. Ingénieur dans le Génie Civile, il savait comment faire sans que tout l'immeuble s'écroule sur eux.

- Michael ? Je suis contente que tu sois vivant... J'ai besoin de toi...

Blair commençait à paniquer quand la jeune femme lui dit qu'elle ne sentait plus ses jambes. De toute évidence elle avait besoin d'un médecin le plus rapidement possible.

Je vais appeler un médecin dit-elle à la jeune femme.

Elle prit son téléphone dans son petit sac et composa le numéro de l'hôpital. Une personne répondit et Blair lui expliqua la situation disant qu'une personne ne pouvait plus bouger et qu'il y avait quelques blessés. Elle reposa alors le téléphone et dit à la jeune femme toujours immobilisé.

Quelqu'un va venir !

Les pans de murs de l'hôtel, une charpente métallique s'entrelaçaient et ne laissait aucun espoir à Logan de pouvoir sortir de cette minuscule pièce où il était venu chercher d'autres bouteilles d'alcool pour sa fête. Il essaya de bouger mais une douleur intense à la limite de l'insupportable se réveilla sur le côté du ventre. Il regarda cette plaie béante causé par une barre de fer. Le sang commençait à couler de façon abondante. Logan essaya de toute ses forces pour crier à l'aide. Mais il n'entendit personne venir. A l'endroit où il était blessé, il ne pouvait pas faire un garot. Il essaya donc de retirer la barre mais il se mit à crier si fort qu'il décida de ne plus la bouger.

Tout doucement, il se sentit mourir. Il ferma les yeux. Puis un bruit se fit entendre. Il espérait tellement fort que ce soit Veronica. Elle était venue à cette fête, mais à aucun moment, elle était venue lui parler. D'où l'envie de boire plus d'alcool pour oublier. Mais la douleur était devenue tellement forte qu'il ne pouvait pas ouvrir les yeux et voir qui était penché sur lui. Logan était évanoui.

Wilson écouta désespéré les petites attaques entre House et Ross, il leva les yeux aux ciels quand House demanda à Ross de lui faire une pipe, même dans les pires situations, House ne voulait pas perdre la face et montrer qu'il était le plus fort. Wilson vit que House prenait deux vicodines.

House, tu en ai à combien? C'est pas le moment de faire un surdosage de vicodine. Il t'en reste combien....

Wilson fut interrompu par une infirmière qui lui demandait de monter dans l'ambulance 10 pour aller en ville suite à un appel. Wilson s'appretait à partir mais il revint en arrière vers House.

Je n'arrive pas à joindre Amber si tu la vois tu lui dis que tout va bien, d'accord.

Wilson partit en courant vers l'ambulance. Quand il arriva sur place, les gens lui montraient le groupe de blessés un peu plus loin, il s'avança vers les bléssés. Il se mit accroupi pour parler à la jeune blessée.

Madame, si vous m'entendez, vous clignez des yeux une fois mais surtout n'essayez pas de bouger.

Wilson s'aperçut que la foule s'ammassait autour des blessés. Il se leva et cria très fort.

Bon je vais vous demander de reculer, si vous n'avez rien partez vous êtes dans les pattes des secouristes et vous nous empechez de bouger.

Wilson appella un infirmier et lui demanda de faire comme il pouvait pour contruire un périmetre de sécurité. Wilson vit qu'une jeune femme était assise près de sa victime, il n'avait pas vu que c'était Blair. Sans toujours la regarder, il lui posa des questions.

Comment s'appelle votre amie? Vous êtiez où quand c'est arrivé? vous savez de quel groupe sanguin elle est? est-elle allergirque à certains comprimés.

Wilson passa une minerve autour du cou de la jeune femme pour qu'elle ne soit pas tenté de bouger et pour éviter si sa colonne vertébrale est touchée de sa la briser.

Cristina courrait à travers les débris et lorsqu'elle parvint enfin au point de secours, elle comprit qu'elle ne pouvait compter sur personne : là-aussi régnait le chaos le plus total et tout avait été mis en oeuvre pour recréer un hôpital de fortune en attendant le transport des blessés.
Elle se précipita sur une caisse qui semblait contenir du matériel médical. Manque de bol, rien qui pouvait faire office de scalpel. Tout semblait avoir été réquisitionné par les médecins présents sur place, il ne restait rien sauf des pansements et du désinfectant.
En voyant les bouteilles d'antiseptique, la jeune femme aurait eu envie de rire si la situation n'avait pas été aussi dramatique. Comme si désinfecter une jambe à amputer allait être d'un quelconque secours !
Elle se retourna vers les lits de camps qui avaient été dressés à la va-vite et observa un instant les gens qui s'affolaient de tous les côtés. Une fourmillère, voilà à quoi cela lui faisait penser.

Elle était sur le point de désespérer quand elle aperçut enfin quelque chose qui pourrait peut-être faire office de scalpel : la lame du couteau brillait sous la lumière et Cristina s'en saisit d'un bond. Elle se remit à courir vers l'endroit où elle avait laissé l'homme et le jeune garçon et n'entendit pas le cri d'alerte poussé derrière elle. Avant qu'elle puisse se rendre compte de quoi que ce soit, elle se retrouvait enchevetrée parmi des bouts de bois, de ciment et de fer, ensevelie sous un pan de bâtiment qui venait de s'écrouler sur elle.

Véronica enchanté, moi c'est le docteur Wilson. Je vais vous demander de pas bouger, dites moi seulement où vous avez mal et ce que vous ressentez.

L'infirmier commençait à nettoyer les plaies des jambes de la jeune femmes, elle perdait pas mal de sang. Wilson prit un stétoscope et se mit à écouter les battements de son coeur, il voulait s'assurer qu'elle n'avait aucune complication respiratoire. Vu l'état de ses jambes, Wilson craignait pour ses jambes.

Véronica, vous allez respirez calmement, si vous avez mal dites le moi.

Wilson essayait se rappeller de son internat aux urgences mais c'était loin, il n'avait plus trop l'habitude de travailler dans l'urgence.

Je vais tout faire pour.

Wilson leva la tête et aperçut Blair, il fut surpris de la voir à L.A.

Comment ça va? Vous n'avez rien? Vous avez reçu quelque chose? Vous vous êtes bléssée?

Wilson tendit un mouchoir à Blair.

Mettez ça sur votre visage, cela vous protegera de la poussière. Je vais amener votre amie à l'hôpital, vous allez montez devant avec le chauffeur.

Wilson s'occupa de nouveau de Véronica.

House allait demander ses somnifères à Wilson quand celui-ci fut happé par une des infirmières qui le dirigea vers le départ des ambulances qui faisaient un va et vient avec le centre-ville de L.A. House cria après lui et essaya de le rattraper sans pouvoir y parvenir. Mais à son tour, il fût surpris que Doug le prenne par le bras et qui l'entraina vers les blessés qui étaient en salle d'attente. House se trouva nez à nez avec une petite fille, complètement apeurée et son père recouvert de poussière. House voulut remettre le médecin à sa place encore une fois mais il remarqua que la petite fille avait des difficultés pour respirer. Sans plus attendre, il atteignit en boitillant le masque à oxygène et le mit sur le visage de la fillette. Il demanda au père si çà faisait longtemps qu'elle avait respiré de la poussière. Puis il prit sa lampe-stylo de sa poche et examina ses yeux pour s'assurer que les pupilles étaient régulières et qu'elle réagissaient à la lumière.

Examen terminé, il se retourna vers Doug Ross qui l'observait.

- Vous savez, je ne suis pas le chef du service des urgences, mais si j'étais lui, je ferais d'abord un tri des patients dans la salle d'attente avant de jouer au docteur avec des cas bénins pendant que des cas sérieux attendent ! Cette petite fille a un paralysie d'un nerf crânien, il faut qu'elle passe une IRM...

Pris dans le jeu, House quitta sa veste et alla vers le père pour lui expliquer la situation.

Chuck était sur la route de L.A quand les secousses avaient remué la ville entière.
La voiture dans la quelle il voyagait était aller s'encastrer dans un réverbere, alors qu'une suite d'autre voiture entrèrent dans la carosserie déjà bien abimée de la pauvre voiture.
Le chauffeur de la voiture pus sortir, sans trop de blessures, mais Chuck, c'était autre chose.
Ecraser entre l'arrière de la voiture et et les siège avant, il semblait mort.
Par miracle, il y avait des secouriste et des pompiers, qui extirpèrent le corps imobile du jeune homme.
Il n'était pas mort, simplement plongé dans un profond comas, si profond, qu'il semblait au bord de la fin.
Sa vie était réelement en danger, en effet, sa cage torassique avait été écrasé lors du choque, et ce choque avait fait un tas d'autre blessures graves.

Les quelques secouristes présent emmenèrent Chuck et le chauffeur a l'hôpital, mais une question pertinente ce posait...
Allait-t-il tenir jusqu'à l'arrivé a l'hôpital ?
Biensur qu'il tint, aucune idée de comment, mais il tint.
Une fois arriver, et que le fait qu'il n'y avait plus de place bloqua la suite des opération on le laissa entre les mains des médecins présents.

Cristina n'avait pas eu le temps de réaliser ce qui se passait quand la sensation d'étouffement prit le dessus sur tout le reste. Elle essayait de bouger mais ses membres refusaient de répondre et la panique commença à la gagner. En ouvrant la bouche pour crier, elle avala un mélange de poussière et de terre, et redoubla de difficulté pour respirer.
Elle allait complètement céder à la panique, quand, comme par miracle, le jour apparut au dessus d'elle et deux bras la soulevèrent pour la déposer avec douceur sur le sol. Cristina avait à peine conscience de ce qui se passait mais elle marcha jusqu'au jeune garçon blessé, soutenue par son sauveur qui n'était autre que l'infirmier pour lequel elle était allée ce fichu scalpel.

Une fois arrivée à destination, elle s'assit et reprit sa respiration. Un reste de terre dans sa gorge la faisait tousser et son épaule gauche lui faisait un mal de chien.

-Je crois que ça va aller, répondit-elle faiblement.
Elle n'en avait en fait aucune idée mais n'avait pas encore la force de procéder elle-même à un examen approfondi de ses potentielles blessures. Les gémissements du garçon la rappelèrent à la réalité.

-Occupez-vous de lui, je vais bien, souffla-t-elle. Et merci... acheva-t-elle dans un pauvre sourire. Ce type avait tout d'un ange gardien.

Cristina passa sa main sur son front et réalisa qu'elle saignait, sans doute une vilaine écorchure. Puis, en touchant son épaule douloureuse, elle constata en grimaçant qu'elle était démise. Sans radio, c'était plutôt difficile à affirmer, mais il était hors de question qu'elle aille à l'hôpital pour si peu. Aucun sauveteur supplémentaire ne sembalit être arrivé sur les lieux et on ne pouvait pas dire que la situation s'était améliorée. Elle serait peut-être moins opérationnelle qu'avant avec une épaule endommagée, mais cela valait mieux que rien.

-Dites, quand vous aurez une minute... Ca vous dérangerait de remettre mon épaule en place ?

Wilson était en train d'appeller l'hôpital pour signaler qu'il arrivait avec une jeune femme qui ne ressentait plus rien à partir du bassin quand il entendit vaguement les jeunes femmes parlaient d'un certain Logan. Il s'approcha d'elle.

Qui est Logan? Il était avec vous lors du tremblement de terre?

Wilson regarda autour de lui, il n'y avait que des décombres d'immeuble, si quelqu'un était coincé la dedans, il devait être dans un sale état. Sans attendre la réponse des jeunes femmes, il appella un infirmier et lui ordonna d'appeller les pompiers et de trouver le maximum de gens pour retrouver une ou plusieurs personnes sous des décombres.

Vous êtiez combien lors du séisme?