La raison est le caractère distinctif de l'homme... [PV House + Foreman] FINI

J'étais arrivée à l'hôpital il y a quelques heures, Greg m'avait trouvé une chambre avant de me laisser seule, pour que je m'installe. Ca allait être vite fait, je n'avais rien, ou presque, le reste arriverait sans tarder avc Mark, dans quelques heures peut-être, deux jours tout au plus. Je crois qu'il n'avait même pas encore quitté Short Hills.

Je suis à prénsent assise sur mon lit, à regarder la fenêtre, ou ce qu'il y a derrière d'un air distrait. Qu'est ce que je fais là? Pourquoi, encore, suis-je revenue? Sous es conseils de Mark qui me forçait la main, oui, mais est-ce tout? Il faut vraiment être fou ou inconscient pour aller se jetter dans la gueule du loup, deux fois. Certes, je ferais tout pour que rien ne se passe pareil... Mais je craignais bien que rien ne puisse changer, j'avais déjà appris que le seul moyen pour que nous ne soyons pas en danger était que nous soyons loin l'un de l'autre.

Choisir entre l'esprit et le coeur, voilà le choix que j'avais l'impression de devoir faire à chaque fois que j'ouvrais la bouche pour répondre au docteur. Je savais bien que l'esprit faisait ses preuves, même en médecine, et que les psychiatres voyaient beaucoup moins de leurs patients mourir que les cardiologues, choisir le coeur relevait d'une folie... Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de me poser la question, coeur ou esprit.. Tout était si difficile à définir...
La raison est le caractère distinctif de l'homme avait écrit Racine... Je n'en étais pas convaincue, la raison, bien souvent, pouvait flancher.... Cela faisait-il de nous pour autant des animaux comme les autres?

Mon téléphone, que je n'ai pas éteind, mauvaise patiente que je suis, se met à sonner et me ramène à la réalité, poussant du même coup les idées farfelues qui grandissaient en moi. Qu'est-ce que je racontais? Aucun coix n'était à faire, il n'y avait et n'aurait plus rien entre lui et moi. Il était mon médecin, j'étais sa patiente, ça s'arrêtait là.

Je prends donc mon portable et décroche. La voix de Mark me crispe plus que je ne l'aurais voulue, mais je suis contente qu'il ait appellé à cet instant comme s'il me sentait en danger, comme s'il savait sa place en danger... Je ne le remercierais jamais assez de me rappeler à la réalité quand il le fallait.
Alors qu'il me parle de choses que je n'écoute et ne comprends qu'à moitié, une fine pluie, dehors, vient s'écraser à mes fenêtres, fermées.
Bientôt il raccroche sans que je n'ai compris le sens de cet appel. Pas grave, nous verrons bien.

Je ne bouge toujours pas, assise sur mon lit, seule... Perdue peut-être dans des pensées lointaines.

[J'ai écris à la première personne car j'en ai l'habitude pour ce personnage et je trouve que ça dégage beaucoup plus d'émotion... Mais si ça te gêne, j'arrête^^]

A peine avait-il rencontrer House dans le couloir qu'il l'avait embaucher et donner un cas et pas n'importe lequel : Stacy Warner. Il marchait dans le couloir qui le menait à la chambre, il se souvient alors : Il avait rencontrer Stacy quelques temps plus tôt, a Princeton. Elle était venu voir House pour son mari, le diagnostic posé, soigné Mark warner était en convalescence et Stacy avait prit un poste d'avocate a Princeton Plainsboro. A cette époque et maintenant encore il se demandait encore comment cette femme avait pût rester aussi longtemps au côté de House.........

Bref, secouant la tête, il chassa ses pensées : il devait se concentrer, elle était malade et il était là pour l'aider. Le dossier dans sa main, il s'arreta un instant devant sa porte et entre.
Jettant un coup d'oeil dans la chambre, il voit Stacy, personne d'autre dans sa chambre; Elle est là assise sur son lit, tourné vers la fenêtre, regardant les fines gouttes de pluies qui viennent mourrir sur la vitre. Elle à l'air d'avoir l'esprit ailleur. Pensant qu'elle ne l'avait pas entendu entré. Il s'avance et s'éclaircit la gorge pour signifié sa présence.

"Hum, hum.........Bonjour Madame Warner........."

Elle tourne la tête vers sa direction, il s'avance alors plus près, pose le dossier sur la table, affiche un sourire.

" Bien que ce soit dans de mauvaises circonstances, je suis content de vous revoir......"

Il s'arrete, ouvre le dossier, reprenant un ton plus professionnel, il poursuit :

" C'est moi qui m'occupe de vous...avec House bien sûr!......Bien, je vais vous poser quelques petites questions afin de règler la paperasse et d'y voir un peu plus clair...."

A nouveau, il marque une pause, attendant une réaction de sa part.

Inquiet, House ne pouvait pas rester seul à réfléchir dans son bureau. D'habitude, il n'allait pas voir ses patients pour ne pas s'impliquer émotionnelle ment, mais là c'était trop tard. Il s'agissait de Stacy et il ne pouvait pas la laisser seule affronter cette maladie dont elle était atteinte. Il avala de nouveau des comprimés de Vicodine car sa jambe lui faisait vraiment souffrir. Etait-ce dû à ce mauvais temps qu'il faisait dehors et çà agissait comme un rhumatisme ? Sans doute.
En claudiquant, il arriva jusqu'à la chambre de Stacy. Il ouvrit la porte coulissante vitrée. Il regarda Foreman qui était en train de poser des questions à Stacy.

- Je ne vous dérange pas ? Alors, que fait-on Foreman ?

House fit un sourire moqueur à Foreman qui le vit entrer.

- Ne me regardez pas comme çà, c'est vous le docteur qui a besoin d'un boulot... Moi, je ne suis que l'ex-mari de la patiente qui vient faire une visite de courtoisie !

En attendant la réponse de Foreman, House alla s'assoir dans un des fauteuils de la chambre en plaçant sa jambe droite sur un petit tabouret.

Eric l'entendit lui demander de l'appeler Stacy. Il lui sourit puis ouvrant le dossier une nouvelle fois : elle avait déjà consulté six médecins : aucun diagnostic. Il regarda à nouveau le listing des symptômes : Vertiges, étourdissement, mauvais équilibre, nyastagmus, nausées et vomissements, Drop Attack... ayant quelques théories dont il n'etait pas sûr, il préfera faire des examens mais avant l'interrogea :

" Je vois dans votre dossier, une série de symptomes, depuis quand sont-ils apparus? .....et en ce moment vous avez des nausées, vertiges où un autre de ses symptomes? "

Dos à la porte et attendant que Stacy lui réponde, il n'avait pas vu House rentrer, quant il l'entendit dérrière lui :

- Je ne vous dérange pas ? Alors, que fait-on Foreman ?

Il se retourna d'un coup et surprit ne répondit pas de tout de suite mais continua à le fixer d'un regar surprit.

- Ne me regardez pas comme çà, c'est vous le docteur qui a besoin d'un boulot... Moi, je ne suis que l'ex-mari de la patiente qui vient faire une visite de courtoisie !

Se reprenant, il vit s'assoir House dans le fauteuil, installer sa jambe sur un tabouret. Regardant tour a tour Stacy et House.

" Je ferai un bilan sanguin pour rechercher les signes d'infection, d'une maladie auto-immune et une videonystagmographie pour voir si ce n'est pas un Ménière, les symptomes correspondent........"

Attendant une réaction de l'un ou e l'autre, Foreman ferma le dossier et mis les main dans les poches, toujours debout attendant...

House écouta la liste des examens que voulait prodiguer Foreman sur Stacy.

- Ajoutez aussi un prélèvement pour les drogues et neuroleptiques dans le bilan sanguin.

House avait gardé la tête baissée pour ne pas regarder en face Stacy. Même si elle avait dit qu'elle ne se droguait pas.

- Ne me regardes pas comme çà, il se peut que l'un des médicaments que tu prends en contient sans que tu le saches...

Puis il se mit à jouer avec sa canne qu'il fit tourner comme un bâton de majorette.

- Puis faites-lui passer un pet-scan de la boîte crânienne. Des vertiges de Menière peut être la cause mais çà peut être aussi un symptôme d'autre chose.

Symptôme de quelque chose de plus grave, par exemple une tumeur cérébrale mais House se tut devant Stacy afin de ne pas l'affoler avec ce genre de vocabulaire.

House leva un sourcil et regarda Stacy qui semblait afficher une mine inquiète. House ne voulait plus être sarcastique, enfin pour un instant car lui aussi était inquiet. Mais comme d'habitude, il ne le montra pas.

- Ne t'inquiètes pas, on est obligé de faire tous ces examens, c'est normal. On veut être sûr...

Mais visiblement l'inquiétude était toujours palpable sur le visage de Stacy. Alors House se leva de son fauteuil et s'approcha d'elle. Il lui mit sa main sur son bras pour l'apaiser et la regarda droit dans les yeux.

- Je suis là.... Je serai toujours là pour toi...

Puis House se retourna et regarda en direction de Foreman.

- Occupez-vous de tout çà, je serai dans mon bureau...

Le médecin sortit de la chambre en s'appuyant sur sa canne avec un visage fermé. Il fallait qu'il sache ce que Stacy était atteinte. Cà promettait des nuits sans sommeil et il fallait commencer tout de suite.