Si les médecins guérissent le corps, ils tuent le courage.

Et voilà qu'elle devait repartir comme elle était venue, seule, sans croiser dans les couloirs une seule tête sur laquelle elle aurait pu mettre un nom.
Elle avait fait tant de miles pour se faire soigner, et maintenant qu'elle était guérie, elle ne s'en trouvait pas pleinement satisfaite, comme si elle aurait pu rester malade toute sa vie, si cela pouvait justifier qu'elle resta ici.
Mais elle n'avait plus rien, et peut-être Marc l'attendait-il encore un peu, ne serait-ce que pour lui dire que tout était fini, car cela devenait inévitable.

Mais ce n'était pas l'envie de reprendre sa vie passée qui l'enchantait, elle aurait aimé fuir, ne pas avoir à retourner à Short Hill... Mais s'enfuir pour aller où exactement? Elle n'avait pas vraiment d'endroit où se réfugier, de personne près de qui s'installer...

Mais, comme souvent, l'avocate essayait de relativiser, il est vrai qu'elle avait, au cours de sa vie, du surmonter plusieurs épreuves, et qu'elle n'était pas ce que l'on pouvait appeler totalement heureuse, mais elle savait bien qu'il y avait pire qu'elle... Et puis ce n'était tout de même pas comme si elle était seule au monde, elle avait des amis, chez elle mais aussi ici.

C'est peut-être pour cela, d'ailleurs, qu'elle ne se dépêchait pas pour se diriger vers la sortie. Naturellement, elle avait vite libéré sa chambre, histoire que si quelqu'un devait s'y installer il n'ait pas à attendre, mais la femme avait mit longtemps à remplir tout ses papiers de sortie, et elle avait autant que possible repoussé le moment où elle devrait les donner au service concerné qui lui dirait qu'elle était enfin libre.
Pourtant, elle n'avouait pas que quelque chose la retenait encore ici et préférait trouver d'autres explications à sa soudaine lenteur, comme le fait qu'elle n'était pas encore aussi forte qu'avant.

Après avoir vu Thirteen avec son équipe, House regarda les dossiers des patients qui attendaient pour une consultation. A son grand désespoir, le nombre augmentait au fil des heures. A un moment, il se retourna et reconnut Stacy, alors il cria à l'agent de l'accueil de l'hôpital.

- Euh, je m'absente une heure ou deux... Je dois partir en urgence !

L'employée savait très bien que le médecin mentait comme il avait l'habitude de le faire et malgré ses protestations, House s'en fichait et alla rejoindre Stacy qui se dirigeait vers la porte de sortie.

- Eh ! tu nous quittes déjà ? Tu aurais pu passer dire aurevoir....

S'appuyant sur sa canne, House attendit que son ex-femme lui réponde et à vrai dire, il se sentait un peu mal à l'aise devant elle.

Il n'avait pas tord, au delà des remerciements qu'elle avait fait en quittant sa chambre aux médecins qui s'étaient occupés d'elle, elle aurait pu passer dire au revoir, ou adieu une bonne fois pour toute, à House, ainsi qu'à Cuddy et Wilson.... Mais à dire vrai, elle n'avait, sur le moment, pas jugé cela utile... D'autant plus que les au revoir n'étaient jamais très agréable.
Son plan avait donc été le suivant, s'en aller, très doucement mais discrètement, puis appeler tout ce beau monde une fois de retour chez elle, prétextant une urgence professionelle. Mais il venait de ruiner tout ses projets, ce qu'il aurait été sûrement ravi d'apprendre.

Elle laissa un petit sourire prendre possession de ses lèvres, mais la réalité était qu'elle se sentait elle aussi gênée, comme chaque fois qu'elle se retrouvait devant lui, il y avait toujours eu entre eux cette sorte de malaise qu'ils ressentaient bien souvent.

-J'aurais envoyé une carte.

Rester naturelle était toujours le maître mot dans ces cas là, et cela commençait toujours par un peu d'humour.

House sentit que Stacy était nerveuse et c'est pour çà qu'il savait que dans ces cas, elle jouait toujours la carte de l'humour. Mais il n'en fit pas la remarque car, lui aussi avait quelque chose à lui dire et il ne savait pas comment s'y prendre. Cependant, comme à ses habitudes, il continuait de questionner la personne en face de lui au lieu de parler de soi. Et pour çà, il ne prit aucune pincette.

- Tu vas retrouver ton mari ?

Puis une douleur vint s'installer dans sa jambe. Cà faisait longtemps que çà ne lui était pas arrivé, depuis qu'il avait passé la nuit avec Cuddy. A croire que sa douleur détectait les émotions de House. Alors, il prit son flacon de vicodine et avala quelques comprimés en une seule prise.

- Je suis sûr que tout va s'arranger quand tu seras près de lui... C'est l'homme qu'il te faut, c'est lui qui me l'a dit la dernière fois qu'on s'est vu... Il tient à toi plus qu'aucun autre homme.

House ne croyait pas en ce qu'il venait de dire mais il ne pouvait pas lui dire le contraire et puis après tout, il voulait le bonheur de son ex-femme.

Au final, ils se connaissaient trop bien pour pouvoir réellement se mentir. Si l'autre faisait semblant de gober que tout allait bien, ou que les choses s'arrangeraient, ou même n'importe quoi d'autre, ils n'en pensaient pas moins, et savait, à quelques signes, détecter les sentiments de leur ex.

Voilà pourquoi elle ne loupa pas sa prise de comprimés qui avait toujours une cause, ou presque, au delà, bien entendu, de la douleur et des habitudes qu'il avait, comme en prendre lorsqu'il se levait, quand il sortait de sa douche, etc...
Le fait que cela arrive lorsqu'il parlait de Marc n'envisageait pas grand chose de bon.... Mais une fois de plus, elle préféra fermer les yeux, ce qu'elle avait prit l'habitude de faire par rapport à House, pour ne pas souffrir, ce qui ne marchait finalement pas le moins du monde.

Il ne croyait pas la moitié de ses dires, son attitude le criait autant que ses paroles essayaient de le cacher.... 'Il tient à toi plus que n'importe quel homme'. Vraiment?
Cependant, leur petit jeu ne s'arrêtait pas pour autant, et s'ils devaient, à chaque fois, relever à voix haute qu'ils voyaient bien que leur interlocuteur ne pensait pas ce qu'il disait, ils ne feraient que cela.
Voilà pourquoi elle préféra passer outre, et répondre encore avec humour. Sans évoquer le fait qu'entre son mari et elle plus rien n'allait depuis longtemps, et que s'il ne l'aimait plus, elle n'épprouvait plus grand chose à son égard aussi.

-Tu veux jouer les agences matrimoniales?

Mais avant d'aller plus loin dans la conversation et puisque, partis à ce rythme ils en auraient pour un bout de temps, une question s'imposait.

-Que dirais-tu d'un café, pour fêter mon départ?

Fêter? Cela dépendait pour qui... Mais du point de vue de Stacy, cela ne semblait pas être une si bonne nouvelle que ça...

House s'attendait à ce genre de réponse de la part de Stacy et puis après tout, qui était-il pour s'occuper du mariage de Stacy ? Son ex-mari tout simplement et même si elle comptait moins que par le passé, House voulait quand même savoir si elle était heureuse ou non.

- Désolé pour le café, mais je dois y aller....

House mentait. Il ne voulait pas avoir une grande discussion avec elle. Pourquoi ? Il ne saurait le dire. Peur de raconter sa nouvelle relation avec Cuddy. Qu'elle soit jalouse ? Dans ce cas, qu'est-ce qu'il allait lui répondre ?

- Je ne sais pas si çà t'intéresse, mais Cuddy cherche un nouvel avocat... Le dernier a démissionné. Tu peux nous rappeller par la suite après en avoir discuté avec Mark...

A ce moment, House vit son ex-femme qui semblait étonnée mais aussi embarrassée.

- J'ai l'impression d'avoir mis les pieds dans le plat parce que je viens de dire... Tu as refusé le poste ?

Stacy savait reconnaître un défilement quand elle en voyait un... Surtout lorsqu'il s'agissait de House. Il réagissait comme s'il s'agissait d'une corvée, comme s'il essayait de trouver n'importe quelle excuse bidon pour se dérober à cette obligation. Il est vrai que sur certains points il n'était pas vraiment très matûre, ou parraissait ne pas l'être... Mais à ce point là tout de même...
Le plus grand problème de Stacy était de savoir pourquoi cette réaction? Elle ne pouvait se voiler la face, si leur relation n'était pas la meilleure des relations après-couple du monde, et qu'elle n'était pas facilement vexable elle ne pouvait s'empêcher de ressentir quelque chose en se sentant écartée de la sorte. A moins qu'il ne veuille simplmeent pas fêter son départ... Mais cette hypothèse manquait de crédibilité.

Ce qui ne l'empêcha pas de reprendre son sourire de circonstance, ni trop joyeux ni trop triste, espérant ainsi le berner, surtout pour qu'il ne se fasse pas d'illusions, avant de lui répondre qu'elle comprenait et d'ajouter que les médecins devaient faire leurs devoirs. Quels devoirs? Lorsque l'on connaissait House, il était facile de se rendre compte qu'il n'en avait aucun, voilà pourquoi ce discours sonnait faux, venant d'une ex qui le connaissait aussi bien qu'il la connaissait.

L'avocate s'attendait à ce qu'il parte, puisqu'il était soi-disant pressé. Mais au lieu de cela, et après quelques secondes, il reprit la parole, pour alimenter à nouveau leur discution. Elle devait s'y mêler de suite pour paraître toujours plus naturelle -le but de sa vie était peut-être, finalement, d'arriver un jour à berner son ex-mari?
... Enfin, elle aurait aimé le faire, mais lorsqu'elle comprit le sens de sa phrase elle tomba à nouveau des nues, comme s'il faisait exprès de viser juste, et qu'il prenait un malin plaisir à cela.
Il lui proposait un poste, lui... Travailler à Princeton-Plainsboro lui avait laisser des souvenirs indélébiles -et pour cause- professionellement parlant, bien entendu, et depuis toujours elle recherchait le même genre de poste, comprenant bien que la raison principale de son attirance pour ce genre de job, en dehors de l'hôpital, était House, et surtout la difficulté, en tant qu'avocat, qu'il représentait... Sans compter qu'elle était sûrement la seule avocate qui savait s'y prendre avec lui.

Mais pouvait-elle seulement accepter? Car les mêmes raisons qui la poussaient à prendre le poste sur le champ lui disaient de se taire et d'aller chercher du travail ailleurs. Car en effet, les relations entre le docteur qu'elle avait sous le nez et elle même n'étaient pas au beau fixe.. Et il était totalement impossible de même un qualificatif sur leur relation présente: amitié, haine, indifférence... Rien ne collait vraiment, ce qui poussait Stacy à se méfier légèrement de Greg, tout en l'appréciant.
La question restait encore et toujours la même: pourquoi? Lui qui semblait si gêné par sa présence, pourquoi voulait-il l'éterniser? Qu'espérait-il tirer de tout cela? Voulait-il être aimable seulement? Inenvisageable de la part d'House. Pensait-il pouvoir mieux que quiconque la manipuler? Il la connaissait assez pour savoir qu'elle ne se laisserait pas faire. La tester à nouveau? Probable de sa part, mais il n'y avait aucune raison particulière à cela.... Ou garder un oeil sur son état de santé, peu convaincant encore? Pourquoi? Puisque tout annonçait qu'elle se remettait doucement?

Non, vraiment, cela restait un mystère pour elle, et une source d'embarras, puisqu'elle ne savait que lui répondre, ni comment retrouver correctement ses moyens.

Puis il ouvrit à nouveau la bouche.

-Non.... Je ne pense pas....

L'humour, le chemin le plus facile à suivre...

-Mais ce n'est pas un peu dangereux? Es-tu sûr de pouvoir me supporter en avocate?

House regardait cette femme qui maintenant faisait partie de son passé. Jamais, il aurait pensé la décrire comme telle. House avait souffert après son départ même si il avait été l'investigateur de leur séparation. Mais il avait regretté amèrement toutes les paroles qui avaient été dites mais comme toujours, il n'avait jamais su comment les exprimer. De plus, cet échec avait laissé un goût amer dans ses relations. House ne voulait plus s'engager, il voulait rester un électron libre comme il le faisait en tant que médecin.

Sa relation avec Cuddy avait changé la donne. Il essayait de se persuader que c'était une bonne chose. Car le fait d'avoir une relation avec une femme avait du bon. Il avait été heureux avec Stacy. Et maintenant, il ne la voyait seulement comme une ancienne petite amie à qui il pouvait encore se confier, enfin il essayait de s'en persuader. Car il était quand même plus facile de parler avec Wilson que avec son ex-femme. Parler médecine, parler problèmes juridiques ou électro-ménager était une chose aisée avec l'avocate mais sa vie sentimentale était plus difficile.

- C'est facile, je sais que tu es une bonne avocate.... Et...

House s'arrêta un instant et reprit en baissant la tête.

- Et j'aurais toujours besoin de tes services...

Il y a quelques jours, si Stacy était devant lui, il lui aurait certainement dit qu'il avait besoin d'elle et non de ses services. Mais aujourd'hui, il y avait Cuddy et elle avait pris la première place dans sa tête et sa façon de penser.

Quelque chose avait sensiblement changer, en lui... Elle ne pouvait exactement savoir de quoi il s'agissait, mais quelque chose, dans sa façon de se comporter, dans les mots même qu'il disait, et, sûrement, dans sa façon de parler, avait subi quelques modifications, assez légères à première vue, mais tout de même bien présente.
Trop tôt pour déterminer de quoi il s'agissait, mais elle avait le sentiment, assez désagréable, qu'elle le saurait bien assez tôt.

L'avocate prenait la proposition d'House comme une perche tendue, pour améliorer leur relation, ou tout du moins pour essayer, une sorte d'amitié platonique... Il est clair qu'accepter ne serait pas la plus simple des choses à faire, Stacy se prendrait moins la tête en répondant gentillement qu'elle ne voulait pas de son offre, et qu'il était assez grand pour se débrouiller sans ses 'services'...
Mais elle ne savait que trop bien qu'elle ne retrouverait jamais un job pareil, et elle n'avait jamais eu peur de la difficulté, sinon jamais elle ne serait devenue avocate.

-Très bien, j'irais voir Cuddy... Merci.

Un petit sourire, sincère mais timide naquit sur ses lèvres, alors qu'elle ne lâchait pas le docteur des yeux, cherchant une explication à tout cela.

House avait envie de rajouter quelque chose à ce sujet mais il n'en fit rien. La discussion prenait fin et il n'était pas arrivé à dire qu'il était en couple avec Cuddy. Pourquoi ? Il n'avait pas la réponse à sa question ou du moins il essayait de penser que Stacy ne faisait plus partie de sa vie.

- Je suppose que tu vas emménager ici avec Mark... Tu ne vas pas faire les trajets tous les jours et lui, il ne supportera pas de te voir que les week-ends, surtout s'il sait que tu travailles de nouveau avec moi...

A cet instant, ce fut un déclic, il savait qu'il parle de lui et Cuddy car il voulait bien faire comprendre non pas à Stacy mais à Mark que sa relation avec son ex-femme était bel et bien finie cette fois-ci.

- Tu diras à ton mari, qu'il n'y aucune crainte de ma part.... J'ai.... J'ai quelqu'un d'autre dans ma vie...

House vit la réaction de la jeune femme qui se tenait devant lui. Il savait qu'elle était blessée mais comme d'habitude, elle n'en laissait rien paraitre. Et lui, il avait annoncer les choses comme il savait si bien les faire, sans pincettes.

Pourquoi fallait-il qu'il en revienne toujours à Mark? Certes, ce qu'il disait ne manquait pas de sens, comme toujours, mais il aurait aimé l'oublier pour quelques temps... D'autant plus qu'il n'y avait rien de super à revenir aux problèmes matériels et d'organisation qu'elle rencontrerait en sortant d'ici, quand elle penserait à comment gérer sa vie.

-Mark a un travail aussi.... Mais il ne fait aucun doute qu'il me suivra ici...

Ce qu'il dit par la suite la laissa muette, même si elle gardait son sourire éternel.
Elle n'avait jamais eu vent de ses histoires de coeur depuis qu'ils s'étaient quittés... Et cela faisait toujours quelque chose de savoir son ex avec quelqu'un, pour la première fois depuis votre départ.
Jalouse? Elle refusait ce mot, qui n'était certainement pas le plus approprié. Une chose était sûre, elle comprenait enfin ce qu'il avait ressenti lorsqu'il avait appris qu'elle était mariée.
Une question demeurait: qui avait été assez intelligente pour ne pas s'arrêter aux côtés desagréables de House?

Il lui fallut un peu de temps pour articuler quelque chose... Mais elle était tellement convainquante dans le rôle de celle qui prend cela à la légère que n'importe qui serait tombé dans le panneau... N'importe qui, sauf Greg.

-Mark sera ravi de l'apprendre.

Une question qu'elle redoutait légèrement mais qu'elle se devait de pauser n'abîma pas sa belle couverture.

-Je la connais?

Elle détestait parler de cela avec lui... Pour ce côté des choses, ils n'étaient plus amis du tout... D'ailleurs, l'étaient-ils, ne seraient-ce qu'un peu? En tout cas, il était certain qu'ils ne pouvaient pas parler de tout et de rien ensemble.

House écoutait les réponses de Stacy concernant son mari. Elle restait évasive, House avait l'intuition que son couple battait de l'aile. Il était navré pour elle mais il ne pouvait rien y faire.
Comme il s'en doutait, Stacy lui demanda l'identité de la personne avec laquelle il sortait. Allait-il répondre ? Pourquoi pas ! House était curieux de savoir quelle discussion elles allaient avoir toutes les deux. Car il y avait fort à parier qu'elles en parlerait et House adorait être au centre d'une conversation entre filles.

- C'est Lisa Cuddy.... Je suppose que tu la connais....

House se moqua même en rajoutant cette petite note humoristique.

- Cà faisait un moment qu'elle me courrait après alors, on a décidé d'abord d'avoir des rapports sexuels ensemble et après de vivre une relation. Enfin, c'est elle qui veut une relation sérieuse, moi tu me connais....

En disant çà, House savait que Stacy avait compris qu'il était vraiment car elle était la seule avec Wilson à le connaitre vraiment.

Surprise, elle l'était de plus en plus... Si bien qu'elle se demanda pourquoi Lisa ne lui en avait pas parlé plus tôt, avant de se rappeler que leur rapport n'étaient pas non plus de l'ordre d'amies intimes, qu'elle n'avait pas appelé une seule fois -ou presque- depuis qu'elle s'était enfuie, et que le sujet House restait toujours assez épineux, parce que deux personnes ne pouvaient que rarement avoir le même avis lorsqu'il s'agissait de lui.
Une fois qu'elle y eut réfléchit, cela n'avait plus rien d'étonnant, déjà, il y a un an, elle avait trouvé qu'ils avaient l'air bien lpus proche, sans compter qu'elle était sûrement l'une des seules -avec Stacy elle-même et James- à pouvoir apprécier le docteur à sa juste valeur....

-En effet.

Elle gardait le sourire, même si elle ne savait pas exactement dans quel état d'esprit elle se trouvait en ce moment, si ce n'est qu'elle n'arrêtait de torturer ses méninges pour diverses raisons.
Mais bientôt, rélfexions, doutes, malaises... tout disparu, lorsqu'il reprit la parole... Certes, elle en resta un moment de plus sans voix, mais elle avait compris, il avait réussi à lui faire comprendre qu'il l'aimait vraiment, par cette seule phrase.... Et elle se surprit à sourire avec une sincérité non feinte, et une pointe d'amusement.
L'avocate planta son regard dans l'océan bleu de celui qui partagea son lit.

-Je suis heureuse..... Pour toi.

Après avoir craché le morceau, House se sentait nerveux et n'arrivait pas à déchiffrer l'attitude de Stacy. Etait-elle heureuse pour lui ? Ou était-elle non pas jalouse mais surpris de son choix ? House voulait se persuader qu'elle n'était pas jalouse. D'ailleurs, pourquoi le serait-elle ? Elle était remarié avec un autre et était même revenue vers House pour guérir son mari. Et même s'il partager un lit ensemble à leur dernière rencontre, House avait été claire sur le fait qu'elle devait rejoindre son mari.

- Merci.... J'espère que tu auras le job....

Maintenant, House ne savait plus quoi dire devant son ex-épouse. Biensure, il était hors de question de parler de sa relation avec Cuddy. De toute façon, il savait qu'elles parleraient ensemble toutes les deux. Là par contre, House aurait aimé écouter leur futur conversation.

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