Chacun a une histoire... [TOUT LES MEMBRES]

Chacun a une histoire… La plupart des gens n’agissent pas sans antécédents, chacun a ses raisons… Est-ce que cela doit tout excuser ? Certains ne cherchent même pas à l’être, ou ne comprennent pas comment, en ayant agi sous l’impulsion d’un moment, certains peuvent vous en vouloir à vie… Vous aviez trop bu, embrassé le (la) copain(ine) de votre meilleur(e) ami(e), est-ce pardonnable s’il y a une excuse plausible ? Cette question peut sembler pour quelques personnes anodines, pour d’autre, pas besoin de réfléchir pour savoir la réponse.
Tout les cas ne sont pas si simples…

C’était une belle journée, on se serait cru en mi-juillet, et, pourtant, ce ne pouvait être le cas… Les étudiants, généralement, n’aiment pas assez l’université pour y passer les deux mois de grandes vacances. Ce qui ne troublait visiblement pas les oiseaux, sur les branchages feuillus et verts au milieu des pelouses encore plus vertes, sorties tout droit d’un tableau représentant un monde à première vue idéal, ils chantaient donc, de tout leur poumon, jusqu’à n’en plus pouvoir, mais avec une joie inaltérable, les élèves parlaient entre eux, s’amusaient, riaient, tout en marchant vers la porte de leur prochain cours, un peu de baume au cœur grâce à cette journée qui s’annonçait sublime. Déjà, chacun faisait des plans pour le déjeuner, ne voulant à tout prix rater un des rayons de l’astre luisant. Bienvenue à L. A.
Enfermés dans leur bulle de bonheur, les gens moroses, que la présence du soleil ne réjouit pas plus que les têtes de crétins qu’ils sont obligés de croiser chaque jour, on les met de côté… Ils en ont d’ailleurs, pour la plupart, l’habitude, jusqu’à se demander si l’établissement dans lequel ils sont sait qu’ils existent..

C’est le cas de ce jeune homme, seul sur un banc, qui regarde devant lui la parade de ses « camarades », ridicule, pense-t-il, dédaigneux… Pour lui, ici, ce n’est pas la vie, et il semble être le seul à s’en rendre compte, le monde réel ne marche pas ainsi, il n’y a pas de cheerleader, pas plus que de sportifs, il y a des patrons intelligents et des larbins bêbêtes… Et il a toujours rêvé d’être à la place du patron, une fois dans la vie réelle, pour écraser ces grosses têtes populaires..
Son nom ? Eric. Du moins, c’est comme ça qu’il se fait appeler. Mais ça n’a de toute façon aucune importance, personne n’a jamais retenu son prénom, et son nom de famille a vite été oublié, avec tout ceux dont on se fiche pas mal.. Peut-être, un jour, regardera-t-on la liste des élèves de sa classe et se rendra-t-on compte que ce n’était pas du tout son prénom, et peut-être découvrira-t-on son nom ?
Il en doute, il est inintéressant, c’est ce que disent toutes ces têtes de bourges alors qu’ils le montrent du doigt, les rares fois où l'on s'occuppe de sa présence… Il est né le 20 Avril, jour de la naissance d’Hitler lui a-t-on dit très tôt, comme si la main du Diable, déjà, s’était penchée sur son berceau pour ne jamais plus le quitter. Il avait une mère aimante qui le protégeait énormément, et ne se rappelait pas de son père… Le jour de ses huit ans il avait reçu une locomotive à moteur qu’il gardait toujours dans le fond de son armoire, à dix ans, il avait enfin appris à faire du vélo et évitait déjà le regard des autres.

La sonnerie retentit, couvrant un instant le bruit des oiseaux, des rires, des papotages, de la grosse voitures rouges décapotables qui vient de se garer en trombe dans le parking, et d’où sort, fanfaronnant comme à son habitude, le mec considéré comme le plus « cool » de la communauté des élèves de l’UCLA.
Il serre son manteau contre lui, sent une petite montée d’adrénaline qui le fait sourire –la première fois, peut-être, depuis des années.

Lentement, il se lève… Que le spectacle commence. Personne ne remarque, d’abord, sa prestation… Il s’y attendait, personne jamais ne fait attention à lui, et, pour une fois, ça l’arrange. Les premières minutes, puis les premières heures s’écoulent. Son rôle est d’attendre midi, tout en semblant le plus normal possible… Il ne l’aurait pas été que personne ne l’aurait remarqué, mais il prenait tout cela à cœur, bien faire était sa priorité.
Enfin, c’est l’heure, et il retient avec difficulté des piétinements de trépignement. Il espère que tout le monde est à son poste, Laisha sur le toit, à surveiller les mouvements au dehors, et les éventuels élèves qui voudraient se faire la malle, Fabian dans la bibliothèque et, surtout, les explosifs placés là où ils doivent l’être.

Sans trop de précipitation, mais sans calme non plus, lui va prendre son poste… La cafétéria, avant son premier coup de feu il sait que ses deux acolytes ne feront rien.
La cafet’ se dessine enfin devant ses yeux, elle est bondée, chacun achète de quoi manger, certains son assis, assez pour remplir 75% des chaises, mais la plupart attendent simplement d’acheter de la nourriture avant de filer dehors où le soleil éclatant les attends.
C’est sans compter sur Eric qui sort un fusil qu’il charge sans que personne encore ne l’ai remarqué… Un seul moyen de se faire entendre : la force. Le coup part, il ne sait pas où, il ne sait pas sur qui, mais il sait que, de là où il est Fabian commence à sortir, lui aussi, de quoi tirer sur tout ce qui bouge ou au moins de quoi faire obéir toutes les personnes un peu réticentes.

Chacun a une histoire... Et il arrive qu'elle devienne tragique, ou passe simplmeent par quelques moments plein de bosses sur la route de leur vie.. Ils n'oublieront jamais ce jour, peut-être que des personnes ici n'auraient pas du s'y trouver, peut-être que des personnes qui aurient du se trouver ici et mourir ne sont pas là, parce que leur gosse est malade ou que le chien a besoin d'aller chez le vétérinaire...
Chacun à son histoire, son passé, son présent, son futur... Mais on ne décide pas toujours s'il sera bon ou mauvais...

Dans son bureau, House jouait avec sa Nintendo DS, à son jeu favori, Super Mario...
Arrivé au 5ème niveau du jeu, il se mit à crier en gesticulant les bras dans tous les sens.

- YES !

Puis il alla se chercher une tasse de café dans la salle d'à côté. Sur le panneau, il y avait toujours les symptômes de Stacy qui étaient notés. House avait demandé à Foreman de faire des examens avec les nouveaux médecins que Cuddy avait embauchés. Soucieux de l'état de santé de son ex-femme, il décida d'aller lui rendre visite dans sa chambre.

C'est à ce moment-là que House croisa Cuddy qui venait d'un pas décidé dans son bureau pour lui annoncer qu'il devait partir lui et son équipe sur le campus de UCLA car une épidémie virulente venait d'être déclarée et que les patients ne pouvaient pas se déplacer. Des échanges tout aussi virulent avaient été échangés entre sa patronne et lui. Et House perdit la bataille, il devait se rendre sur place.

House se remémora le quart d'heure qu'il venait de suivre avant d'arriver sur le campus de l'université. Il fut surpris de voir toute son équipe presque au complet et même Wilson les avait accompagné. Pour House, venir sur ce campus était un pur calvaire. Il s'adressa à son équipe.

- Bon qui veut commencer à examiner des adolescents boutonneux ?

Invité

*Rory avait eu un jour de repos - bien mérité - et Jess étant en voyage "d'affaire" à travers les villes allentours, elle avait décidé de se rendre à L.A. rendre visite à Madeline, une amie de Logan rencontrée à une fête. Cette dernière avait proposé son aide à Rory - chose étonnante lorsque l'on connaissait Madeline, fille superficielle au possible - pour un travail qu'elle devait rendre. En effet, cette jeune femme avait assuré, et le propos avait été soutenu par Logan, que la bibliothèque de UCLA était gorgée des ouvrages les plus divers. Comment refuser une aide pareille?

La belle brune avait donc dû se lever au petit matin, le campus semblait encore endormi...! Elle avait réussi, tant bien que mal, à ne pas reveiller Paris et se glisser hors de leur chambre. Elle avait ensuite pris le bus direction L.A.! Le campus avait été facile à trouver, le mail de Logan lui expliquant l'emplacement du lieu était plus que clair, elle le remercierait plus tard.

Arrivée sur place, il fallut trouver Madeline...! Suite à un appel de la veille, les deux femmes devaient se retrouver à la bibliothèque...c'est donc devant celle-ci que Rory attendait à présent...! Soudain un brouhaha inouit se fit entendre au bout du couloir...puis des cris...que s'était-il passé?? Curieuse, la jeune femme avança intriguée en direction du bruit*

C'était peut-être totalement dénué de sens, ou peut-être pas, mais ce qui était sûr et qu'il se languissait de son chez lui, chaque fois un peu plus lorsqu'il partait. Et, pire que tout, il se languissait de la femme qu'il aimait.
Il était loin d'elle, alors qu'elle avait enfin un peu de temps libre, assez pour traverser les Etats-Unis pour aller à la bibliothèque.. Par un hasard heureux il s'était arrangé de telle sorte qu'il n'était plus si loin que cela de l'endroit où elle se trouvait, et il avait décidé depuis belle lurette de la retrouver, vers l'heure du déjeuner, pour lui faire une sorte de surprise... Qu'elle apprécierait, du moins il l'espérait.

Il voyageait exclusivement en avion, n'étant pas réellement sûr que sa voiture puisse avaler les kilomètres aussi bien qu'elle aurait du le faire.
Pour cette raison, il arriva en avance à L.A., et tourna un moment en rond, détestant toujours autant cette ville insupportable remplie de gens -pour la plupart en vacance- au sourire béat et aux rires joyeux.
Enfin, peu avant l'heure prévu, il établi campement dans les couloirs de l'université. Il n'aimait pas ce genre d'endroit non plus, remplis de presque autant d'imbéciles qu'aux lycées, la prétention d'être grand et plus fort que n'importe qui en plus...
Il ouvrait la porte de ladite bibliothèque quand le bruit déchirrant retenti, suivit par des cris affolés, puis un autre bruit... Qui eut, comme effet miracle, de calmer la plupart des afollés.

Invité

*Lorelai ne lui avait-elle pas toujours répété que sa curiosité la perdrait?? Très intriguée par les cris, Rory avait fini par passer la porte de la cafeteria...elle se rendait à présent compte qu'elle n'aurait jamais dû. Figée dans l'entrée, la jeune femme s'était retrouvée nez à nez avec un homme...qui à présent dirigeait son arme sur elle. Elle était pétrifié. Elle ne pouvait plus bouger, ni même réaliser la gravité de la situation.

Le jeune homme - il ne devait pas être plus agé qu'elle - avait alors ordonné à un de ses complices de venir le débarasser de cette cruche suite à quoi, Rory avait été menée rudement jusqu'à l'endroit choisi par la bande pour rassembler les étudiants. Elle fut jettée au sol parmi eux.

C'est alors seulement qu'elle osa poser son regard autour d'elle. Une centaine d'étudiants...tous plus terrifiés les uns que les autres...3 hommes armés...et...helas...un blessé. Rory ne mit pas longtemps pour comprendre qu'il était deja trop tard pour l'homme qui gisait à terre dans une marre de sang...élément qui lui fit comprendre que les trois hommes ne plaisantaient pas.

En cet instant un nombre incalculable de choses passèrent dans sa tête: elle aurait dû passer à Stars Hollow quand elle en avait eu l'occasion---elle aurait dû écouter Liz et prendre les commandes en demandant à Jess et l'épouser---elle aurait dû reprendre contact avec Christopher depuis longtemps...! Tous ses regrets...tous ses "je t'aime" qu'elle aurait aimé dire aux personnes qui comptaient tant dans sa vie...!!*

Lisa était dans son bureau quant-elle eut un coup de téléphone lui demandant de regarder les informations, ce qu'elle fit et fut abasourdie d'apprendre ce qu'il venait de se passer : une prise d'otage à l' UCLA mais ce n'était pas tout ...Son interlocuteur lui apprit également qu'il y' avait une épidémie dans l'établissement mais ils ne savaient pas de quoi.... aussi elle savait ce qu'il lui restait à faire, raccrochant, elle se dirigea vers le bureau de House et croisa ce dernier qui revenait avec une tasse de café........

" Tiens justement c'est vous que je cherchais........il y'à une épidémie à l'UCLA et la bas ils ne savent pas ce que c'est ......."

Continuant, elle lui appris qu'il y' avait également une prise d'otage mais elle ignorait si les deux étaient liés....
Au téléphone son interlocuteur semblait dépassé aussi Lisa savait que le seul à résoudre et trouver cette épidémie était justement la personne en face d'elle et elle s'employa, parfois virulente et cassante, à ce qu'il parte là bas résoudre cette affaire lui et son équipe....
Après un bon quart d'heure de bataille acharnée , elle parvient à ses fins : il accepta, résigné de se rendre sur place....

Le laissant elle partit voir wilson, le convaincre également de se joindre à House et à son équipe. Proposition qu'il accepta immédiatement....

Quelques temps avant le départ de ses employés, Lisa avait remis des instructions en matière de prévention sanitaire et de santé publique et comme à son habitude House, élève modèle, avait écouté d'une oreille distraite, puis elle leur remis un téléphone au besoin et pour rester en contact....
De retour à son bureau, Lisa remit la télé en marche afin de suivre les moindre détails de cette histoire tout en pensant qu'elle aurait voulu les accompagnés mais elle devait rester ici afin de faire le lien entre eux et l'hôpital au cas où .........

Invité

Comme plusieurs fois depuis la rentrée, Logan était en retard pour aller en cours. Il portait sous le bras son devoir d'économie. Il avait passé plusieurs heures à travailler dessus jusqu'à tard dans la nuit. Cette année, il voulait être meilleur étudiant mais ce n'était pas en arrivant en retard qu'il allait gagner des points. Il fit un sprint jusqu'à l'entrée des bâtiments. Il chercha sa salle de cours quand tout à coup, il entendit des cris à l'autre bout du couloir. Il courrut en direction de ces bruits et fut surpris de trouver un étudiant avec une arme en plein milieu de la cafétaria de l'établissement. Logan retient son souffle et s'approcha par derrière afin de surprendre le forcené. Mal lui en prit, le garçon se retourna et pointa son arme sur Logan. Les autres qui assistaient à la scène, se mirent à crier. Logan leva les bras et ne bougea plus et attendit la suite des évènements. Le garçon semblait déterminé.

- Calme-toi ! Je vais là-bas avec les autres, calme-toi !

Logan ramassa son devoir qu'il avait fait tomber et alla rejoindre les autres étudiants qui étaient regroupés dans un coin de la salle.

Invité

Qu’est ce qu’une sorcière, revenue de la Mort, à qui les Puissances Supérieures avaient donnée toutes les connaissances possibles et inimaginables –qu’elle n’avait pas pu entièrement garder en mémoire puisqu’elle n’était toujours doté que d’un cerveau humain- faisait dans une Université ?
La réponse, pourtant, était simple. Elle avait besoin de travail, revenue sur terre elle avait passé plusieurs diplômes, et se retrouvait docteur, avocate… Et professeur, entre autre, par la suite, elle n’avait plus eu qu’à postuler dans divers endroits, espérant recevoir plusieurs réponses positives et pouvoir choisir celle qui lui conviendrait le mieux.
Voilà ce qu’elle faisait ici, elle venait demander à être professeur, de littérature ou de biologie si possible, mais n’importe quelle matière lui irait très bien, tant qu’elle n’était pas obligée de devenir prof de sport… En la voyant entrer, si jeune, le proviseur avait ouvert de grands yeux, la femme qui se présentait avait l’air d’avoir 25 ans tout au plus, ce qui ne correspondait pas du tout à son CV. Regardant sa date de naissance, il remarqua qu’elle avait effectivement seulement 28 ans, ce qui ne l’empêcha pas d’accueillir gentillement la nouvelle arrivante, se promettant d’appeler à droite à gauche pour vérifier son CV.

A présent, l’entretient était enfin terminé, et si le proviseur n’avait pas oublié de remarqué qu’elle n’était pas bête, il avait du aussi voir son manque total de confiance en elle, sa douceur, et son absence de fermeté et d’autorité… Bref, elle n’était pas vraiment faite pour être prof, sauf peut-être de biologie avancée, où elle se retrouverait avec des élèves sages car attentifs et intéressés par les cours.
C’est alors qu’elle s’apprêtait à s’en aller qu’elle entendit un vacarme terrible, des coups, des cris, la peur… Si elle avait eu un cœur un peu moins pur et une personnalité un peu plus affirmée elle aurait sûrement pu penser qu’il ne servait parfois à rien d’éradiquer les démons quand l’on voyait que les humains étaient très bien aptes à se détruire tout seul… Mais elle ne pensait pas du tout comme cela et elle se contenta de se précipiter vers la source de certains des bruits… Quand elle tomba nez à nez avec quelqu’un armé qui lui ordonna de s’asseoir avec un groupe de personnes effrayées.

Ses premières pensées, bien entendu, furent pour Rory... Et, automatiquement, ses yeux se tournèrent vers l'intérieur de la bibliothèque dont il tenait encore la porte ouverte, à mi-chemin entre l'intérieur et l'extérieur, espérant qu'elle n'ait pas encore décidé de sortir d'ici, qu'elle ne se trouve pas au milieu des cris dont il ne devinait pas la cause...
Du moins pas jusqu'à ce qu'il voit un homme, cheveux longs et noirs, sombrement vêtu, une arme à la main... Il se figea, ne pouvant s'empêcher de penser à où était la femme de sa vie, à ce qu'elle faisait, il l'espérait en sécurité, quelque part...

Avec un peu de chance, l'homme armé ne le vit pas, et il put s'échapper de la bibliothèque en quelques pas, bien décidé à, avant toute chose, retrouver Rory.
Pour la première fois de sa vie il se maudit de ne pas avoir de téléphone portable, ce qu'il regrettait à présent amèrement.

Le beau brun, alors, se dirigea vers les cris qu'il avait, tout à l'heure, pu entendre, désormais calmé, bien que les pleurs, plus l'on s'approchait de l'endroit, deviennent plus intense, sorte de cacophonie par beaucoup désagréable.
Arrivé à la cafet', il ne fut plus étonné d'y trouver un autre homme, arme à la main lui aussi, dos à lui... Mais il s'en soucia peu, ce n'est pas lui dont il voulait connaître la présence ou non.

La perspective d'examiner des adolescents, qu'ils soient boutonneux ou non, n'emballait justement pas Cristina. Elle pénétra dans le campus avec réticence, nullement ravie de revivre "les années fac".
Les autres, qui avancaient à ses côtés, suivant House, n'avaient pas l'air plus réjouis qu'elle, sauf peut-être Chase qui semblait heureux de sortir de l'hôpital.

Brusquement, Cristina interrompit sa marche et se planta, les mains sur les hanches, au beau milieu du campus, forçant les autres à s'arrêter à leur tour.

-Non mais sérieusement, qu'est-ce qu'on est venus faire ici ? On a aucune indication sur les symptômes, et rien à voir avec la médecine scolaire. Et puis d'abord est-ce qu'ils n'ont pas un médecin ou une infirmière pour régler leurs problèmes hormonaux ?

Agacée, la jeune femme n'avait aucune envie d'écouter les sermons ou les explications que ses collègues allaient lui donner. Cette journée allait se transformer en véritable enfer, elle le sentait.

Au même moment, un bruit de détonation retentit, semblable à un coup de feu, suivi par des cris et d'autres détonations.

Cristina dévisagea les autres membres de l'équipe.

-Oh non, c'est quoi encore cette histoire ?

Invité

*Toujours tenue prisonnière de l'arme braquée sur le groupe dont elle faisait partie, Rory regardait à présent le nouvel arrivant qui s'était pour ainsi dire constitué prisonnier. Combien d'étudiants les rejoindraient...combien de temps cela durerait...?

La jeune femme était terrorrisée, elle n'avais jamais assisté à pareille scène sauf dans les plus atroces des films et elle en connaissait parfaitement la fin... "Bowling For Columbine" lui revenait plus particulièrement en mémoire...! Retournant légèrement la tête elle retourna tristement son regard sur ce qu'elle était certaine à présent de pouvoir appeler un cadavre. C'était la première fois qu'elle en voyait un de si près...! L'homme marchait pourtant il y avait à peine quelques instants...!

La terreur cèda lentement place à la panique...! Les larmes commençaient à monter à ses yeux alors que son regard se déplaçait avec précautions sur ses compagnons de galères, tous aussi tétanisés qu'elle, beaucoup en pleurs, d'autres réconfortants, quelques uns paralysés...! Et ses seules pensées en cet instant avait été, tout d'abord pour lui...lui qui ne devait même pas savoir ou elle se trouvait...qui devait attendre impatiemment le soir pour la retrouver...! Sortirait-elle vivante d'ici?? Ensuite pour Lorelai...comment allait-elle pouvoir survivre si sa fille ne sortait pas vivante de cette cafétéria??

Les larmes innondaient à présent l'océan de ses yeux et Rory, baissant la tête, ne trouva rien d'autre à faire que de joindre ses mains et...prier*

House écouta les jérémiades de Yang qui se plaignait de sa présence sur le campus. Elle avait le don d'exaspérer House et il allait lui faire sentir qui était le patron.

- Ying Yang, vous allez dans la salle 312, c'est là que les étudiants malades sont entreposés. Vous êtes la première à vous jeter dans la gueule du loup !

Voyant la tête offensée de la jeune femme, House répliqua.

- C'est çà ou je vous vire !

Sans attendre de réponse de sa part, House s'adressa cette fois-ci à toute son équipe.

- Mettez un masque. On ne sait pas à quoi on a affaire.... Foreman, posez des questions aux autres élèves sur leur dernières 24 heures. S'ils ont été faire une partie de bowling, une partouse ou une soirée junkies, je veux tout savoir ! 13, vous faites des analyses sanguines et voyez quel est le temps d"incubation de la maladie. Cameron, mon petit bout de chou, vous restez avec moi et Chase... On va faire des analyses à la cafétéria dans un premier temps, peut-être qu'ils ont bouffé du chat ou du rat crevé ! C'est la blague que j'adorais faire quand j'étais à la fac !

Tel un chef sur une catastrophe, House avait donné ses instructions et la première chose qu'il n'avait pas envie, c'était s'éterniser sur ce campus.

Invité

Le fait de soigner des jeunes d'un campus ne dérangeait pas vraiment Allison car elle savait que souvent, là où il y avait des malades, il y avait un cas pour House.
Il fallait alors espérer, car sinon, la journée risquait d'être très longue.

Quelques détonations retentissèrent, et les regards de Cristina et d'Allison se croisèrent. Aucune des deux jeune femmes ne savaient à quoi il fallait qu'elles s'attendent. Allison était figée depuis le premier coup de feu. Et House continuait comme si de rien était à donner ses instuctions. Mais décidemment, après ces détonations, elle ne savait pas trop s'il fallait entrer ou non. House avait l'air de s'en ficher.

Elle entendit le nouveau surnom que lui avait donné House, et elle lui jeta un regard noir. Elle savait bien évidemment que House cherchait Chase. Elle se retourna alors, vu qu'aucune alternative était possible, de ce diriger vers le bâtiment.

Tout comme ces collègue et surtout Cristina, Eric n'était pas très heureux de se retrouver sur le campus, les ados et lui ça faisait deux!!!
Il vit Cristina alors se poster devant eux et commencer à râler, bien qu'il fût d'accord avec elle, il ne broncha pas et se retourna vers House qui avait l'air plus agacé qu'autre chose. Puis tout à coup il entendit un coup de feu....
Encore surpris par la détonation, il n'entendit pas d'abord House s'adresser a Cristina. Puis le moment passé, il entendit son patron lui demander de questionner les élèves sur ce qu'ils avaient fait ses dernières 24heures.
Se retournant, il lança alors une pique à House qui lui démangeait :

" Vous me collez à l'interrogatoire parce que vous croyez qu'ils auront plus confiance parce que je suis noir ou à cause de mon passé........? "

Ne le laissant pas répondre, il se retourna et se dirigea vers l'entrée prêt à faire ses devoirs correctement comme un bon élève....

Les détonations n'avaient pas semblé perturber House qui avait continué à donner ses ordres sans sourciller. Cristina se résigna donc à attaquer l'examen des patients, bien qu'elle n'avait aucune idée d'où se trouvait la fameuse salle 132.
Elle remarqua cependant que son patron les séparait tous les uns des autres et qu'aucun de ses collègues ne semblaient rassurés après ce qui avait tout l'air de coups de feu.

-Diviser pour mieux régner, c'est votre truc hein ? Virez-moi si vous voulez mais il est hors de question que je me promène toute seule dans un endroit où tout semble aller de travers...

Cristina n'avait rien à faire de l'attitude de petit chef que prenait House. Elle ne se laisserait pas traiter comme une moins que rien par un type arrogant et raciste.

-Je pourrais faire équipe avec Foreman ou Hadley. On ne sait pas ce qui se passe ici, je serai d'avis de ne pas prendre de risques inutiles, pour autant que la sécurité de vos employés vous préoccupe...

N'espérant aucun soutien du reste de l'équipe, Cristina attendait la réponse de House.

Trop tard... House venait de donner toute importance à ces deux mots quand il entra dans la cafétéria. En empruntant le couloir qui le menait à cette salle, suivi de Chase et Cameron, House entendait encore les réflexions de Yang et Foreman qui se plaignaient comme à leur habitudes. House n'avait pas répliquer et fit semblant de ne pas les entendre.

Et c'est à ce moment-là, en entrant dans le réfectoire, qu'il entendit des cris. House ne comprenait pas ce tapage. Il voyait des étudiants regroupés dans un coin de la salle qui semblaient complètement terrorisés et dans une fraction de secondes, il vit un jeune qui pointait son arme contre lui et ses collègues. Instinctivement, il se mit devant Cameron.

- Hé mec, baisse ton arme !

L'étudiant fou n'écoutait rien et semblait totalement nerveux. A quelques mètres, un homme gisait dans une mare de sang. Il s'avança près du corps et stoppa net quand le jeune tireur visa House dans sa ligne de mire.

- Je suis médecin... Laisses-moi regarder...

"Finalement, la journée va être extrêmement longue !" pensa immédiatement House.

Invité

Ne savant pas trop quoi faire pour l'instant, Logan resta impassible devant la scène qui se déroulait devant lui. Cette attitude était la plus sensée à adopter s'il voulait rester en vie. Le tireur était sérieux, le corps étendu qui gisait à côté de lui, le prouvait.
Mais à sa surprise, d'autres arrivants venaient de faire irruption à la cafétéria. Il s'agissait d'homme qui marchait avevc une canne accompagné de deux jeunes gens. Mais ce qui était plus étonnant, c'est qu'il s'annonça comme un médecin. Que venait-il faire ici ? La police était déjà au courant ?
Logan sentait le preneur d'otage comme quelqu'un de complètement dépassé qui n'arrivait plus à gérer la situation.
A ses côtés, il reconnut une fille qui suivait les mêmes cours d'économie que lui, Tara Mc Lay. Depuis qu'il avait intégré cette Fac, les autres étudiants lui avaient dit de se méfier d'elle, qu'elle était bizarre. Logan ne se fiait pas aux préjugés, il se rapprocha d'elle.

- Salut, je suis Logan, je suis les mêmes cours d'éco que toi....

C'est à ce moment précis que Lisa choisit d'appeler House pour avoir des nouvelles....Où en étaient-ils au niveau de la fameuse épidémie ?? Et la prise d'otage??
Lisa espérait intérieurement que House et son équipe n'avaient pas rejoint le groupe des otages.... aussi anxieuse, elle avait préféré appelé sur le numéro du téléphone qu'elle avait donné à House avant son départ....
Elle laissa sonner, attendant qu'il réponde.........rien, personne ne décrochait.......son anxiété monta d'un cran, elle rappela à nouveau, les yeux rivé sur l'écran de télévision qui relaté l'information et le téléphone à son oreille attendant qu'il décroche........

Invité

Personne, ici, ni ailleurs, ne savait comme elle ce que cela faisait de mourrir à cause d'une balle, perdant lentement son sang... L'atrocité de la chose provoqua en elle multitude de frissons... La jeune femme ne souhaitait cela à personne, et l'idée que quelqu'un, non loin d'elle était en train de mourir alors que personne ne pouvait rien faire -c'était déjà trop tard, elle le savait, et ses aptitudes en médecine ne lui serait d'aucune utilité- l'empêchait presque de respirer...
Comment arrêter ce carnage? Etrangement, il était bien plus simple de se battre contre des démons que contre les humains et leur nature...

Elle était donc assise, son cervau travaillant à n'en plus pouvoir, s'nterdisant de s'attarder sur les détails comme le fait qu'elle n'ait pu encore revoir Willow alors qu'elle allait mourir à nouveau...
Ce qu'elle détestait son état humain, elle avait mal, peur, froid.... Si elle avait pu choisir, elle aurait préféré sans nul doute le paradis, du moins si elle avait pensé un peu à elle, ce qu'elle faisait rarement, préférant se plier en quatre pour les autres.

Soudain, un jeune homme -encore étudiant à en juger par l'âge qu'il semblait avoir- lui murmura quelques mots. La jeune sorcière n'avait pas fait attention aux personnes à ses côtés, et, après mures réflexions, elle n'arrivait tout de même pas à se souvenir de l'homme à ses côtés, ce qui ne l'empêcha pas le moins du monde de lui sourire, avant de parler de sa voix douce que ni la Mort ni la Résurrection n'avait altérée.

"Enchantée. Tara."

En effet, la jeune femme avait suivi quelques cours, dans le but de savoir comment étaient les élèves et comment cela se passait dans cette université, d'où le fait qu'il la connaisse, bien qu'elle n'arrive toujours pas à se rappeler de lui.

"Tu connais cet homme?"

Demanda-t-elle après un regard au preneur d'otage.

Sans attendre de réponse de la part du preneur d'otage, House marcha jusqu'au jeune qui était blessé et qui se tenait l'estomac. Il s'agenouilla près de lui et vit une plaie qui était visiblement dû à une balle.

- Il faut l'emmener à l'hôpital sinon, il va se vider de tout son sang !

Apparemment, le jeune tueur en avait rien à faire de ce que disait House.

- Ne soyez pas idiot, s'il y reste, vous risquez la chaise électrique.

C'est à ce moment là que son téléphone se mit à sonner. House vit sur l'écran la personne qui l'appelait : "incorruptible boss".

- Elle a toujours le chic de m'appeler dans des moments comme çà !

A ce moment-là, House sentit le canon de l'arme de l'assaillant dans son cou. House ferma son téléphone puis resta là sans bouger et sans respirer. A ses côtés, il sentit que Cameron tremblait de tous ses membres.

Invité

House s'était mit devant Allison puis il s'était agenouillé près de lui pour voir l'ampleur des dégâts. Il avait ensuite recommandé l'hôpital pour le jeune patient, et s'il recommandait l'hôpital, c'est que c'était grave.
Allison avait fait un pas de plus dans la direction de House, pour voir la plaie du blessé, vue qu'elle avait travaillé aux urgences, elle s'y connaissait en plaies sanguinolantes. C'est alors qu'elle vit le canon du preneur d'otage toucher à peine le cou de House.
C'est à ce moment qu'elle se rendit vraiment compte de la situation et qu'elle se mit à trembler de tous ces membres. Plus personne n'osait respirer. On entendait seulement la sonnerie du téléphone de House quelques secondes, puis plus rien. Le temps était comme stoppé.
Allison ne savait pas vraiment quoi faire, et puisqu'elle ne vu personne bouger ou dire quelque chose, elle se risqua à parler.

On est juste là pour verifier l'état de santé du jeune homme, et des autres élèves. On ne vous fera rien.

Sa parole avait eu l'effet escompté. Le jeune se décala légèrement, mais le tenant toujours en joue.

Eric était allé interrogé les étudiants à l'infirmerie. Après les différents interrogatoires et auscultation il était parvenue à une seule conclusion : C'était une épidémie.... mais laquelle?
Bien qu'ayant fait des choses différentes, n'habitant pas le même quartier et tous ne suivant pas les même cours, Il ne pût savoir véritablement d'où provenait l'agent inféctieu responsable.... Leurs seuls point commun c'était leurs symptômes :
- Fièvre,
- céphalées,
- Frissons,
- Vomissement
Et pour finir tous ses étudiants semblaient faiblir à mesure que le temps passé....
Se sentant dépassé, Eric voulu prévenir House, et rassemblé le reste de l'équipe pour faire le point, il s'aventura alors dans les couloirs à la recherche d'un de ses compagnons et tomba en premier sur Cristina :

" Salut Crisitina, je viens de l'infirmerie, il faut qu'on se réunisse d'urgence.........tu sais où sont les autres?"

House l'ayant ignorée et ne lui ayant pas donné plus de détails, Cristina avait fini par trouver la fameuse salle 312 où étaient entreposés les étudiants contaminés.
Après les avoir examinés, elle en était rapidement arrivée à la conclusion suivante : épisémie, et pas des plus agréables. Ils souffraient tous des mêmes symptômes ce qui aurait dû rendre le diagnostic plus évident, mais la jeune femme n'arrivait pas à déterminer de quoi il s'agissait.
Elle nota ce qu'elle avait trouvé sur un petit carnet et partit à la recherche du reste de l'équipe. L'interrogatoire de Foreman devrait les aider dans leurs recherches...

Une fois à l'extérieur de la salle, elle remarqua qu'il n'y avait pas eu d'autres détonations, ce qui la rassura considérablement. L'université semblait cependant vide. Pas un bruit, pas un mouvement, une véritable ville fantôme.
Elle sursauta donc en tombant sur Foreman au détour d'un couloir :

-Waow, tu m'as fait peur... Non, je les cherche aussi, je viens de finir l'examen des étudiants contaminés, c'est pas très joli. Les autres ont dit qu'ils allaient à la cafétéria, on devrait pouvoir les trouver là-bas.

Faisant un tour sur elle-même, elle fronça les sourcils.

-Et en plus je n'arrive pas à me répérer ici. Bon sang, ils n'ont pas de panneaux dans cette fac !

Invité

Après une courte réflexion -et le souvenir d'une balle traversant son corps et de l'effet que cela faisait de sentir son sang quitter son corps alors que la vie désertait de même- elle leva les mains lentement, avant de se relever, toujours tout en douceur, sans savoir exactement si Logan avait ou non répondu à sa question, trop occupée qu'elle était par les médecins dont elle écoutait les paroles.

De sa voix habituellement douce, elle déclara.

"Je suis médecin aussi, laissez moi leur porter un coup de main."

Devant l'absence de réaction du preneur d'otage elle décréta qu'il s'agissait là d'une autorisation, et elle s'approcha à son tour de l'homme qui serait condamné d'ici quelques minutes si personne ne faisait rien.

Dans le groupe derrière eux, les personnes -des élèves mais aussi le personnel du self- étaient plus blanc que des linges et commençaient à transpirer, de là à savoir s'ils étaient malades ou seulement térrorisés...

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