LOST version 2 (PV CUDDY)

House n'avait pas pris de vacances depuis un moment. Il regarda donc internet et vit une offre pour un Club Med à Hawaï sauf que la réduction était valable uniquement pour 2 personnes et non une seule. Il fallait donc qu'il trouve quelqu'un pour partir avec lui. La première réaction qu'il ait eu était de demander à Wilson mais celui-ci, maintenant qu'il était jeune marié, il ne voulait pas laisser sa femme seule qui était enceinte de surcroit. House se résolu donc à demander à Cuddy de l'accompagner.
Ils inventèrent donc une histoire de congrès médical à Honolulu et qu'ils étaient obligé de s'y rendre car un des donateurs de l'hôpital l'avait exigé.

Cuddy et House se retrouvèrent donc sur le vol A391 en partance pour Honolulu. House avait fait une crise de jalousie pour être près du hublot, Cuddy avait été obligé de céder.

- Tu crois qu'ils nous ont cru les autres ?

Il faut avouer pour House que çà faisait bizarre de passer des vacances avec Cuddy.

Dans l'avion, Cuddy semblait nerveuse ce qui fit rire House. Alors il pencha vers elle et lui chuchota.

- Tu es nerveuse parce que tu n'aimes toujours pas l'avion ou parce qu'on va passer quelques jours de vacances torrides tous les deux ?

House avait chuchoté mais il avait parlé assez fort pour que le passager assis devant eux se retourne, ce qui fit rougir Cuddy. House se contenta de faire une grimace pimentée d'un clin d'oeil envers l'inconnu.

- Foreman suspicieux ? Il est toujours suspicieux envers tout le monde. Je suis sûr qu'il doit cacher un cadavre en quelque part... Ou bientôt, ce sera moi qu'on retrouvera dans son placard !

House appréciait Foreman pour sa ténacité dans son travail mais il appréciait moyennement son attitude égoïste qu'il incarnait si bien.

Cela faisait maintenant deux heures que l'avion avait décollé. Au-dessous d'eux, se trouvait l'océan pacifique à perte de vue. House prit les écouteurs pour écouter la musique que proposait les hôtesses. D'ailleurs, une rousse n'arrêtait pas de lui demander si il avait besoin de quelque chose toutes les 5 minutes sous l'oeil furieux de Cuddy.

- C'est çà, sortir avec Dom Juan... Je n'y peux rien si toutes les femmes me tombent dans la main ! Toi compris.

House sentit que Cuddy allait répliquer mais une vilaine secousse bascula l'avion sur le côté. Le signal rouge clignota pour donner l'ordre aux passagers d'attacher leur ceinture. Un appel du commandant leur signala que des turbulences étaient à l'origine de ces secousses. House n'avait jamais peur de l'avion sans doute parce qu'il l'avait tellement pris quand il était jeune contrairement à Cuddy qui devenait de plus en plus pâle. Alors il lui prit la main.

- Ne t'inquiètes pas, je suis là...

Ils restèrent ainsi, main dans la main jusqu'à l'atterrissage de l'avion sur le tarmac de l'île d'Hawaï.

Comme elle s'y attendait dés la montée dans l'avion, un voyage avec House serait tout sauf calme et ordinaire . Tout d'abord cela commença lorsque House lui demanda à quoi exactement était dû sa nervosité, mais bien sûr il avait suffisamment parlé assez fort pour que l'homme assis devant se retourne, ce qui l'avait fait rougir.

Ensuite, depuis le décollage, une hôtesse, une jeune rouquine plus que ravissante qui n'arrêtait pas de faire du charme à House ce qui d'ailleurs commençait sérieusement à l'énerver ce qui avait été aussitôt repéré par son compagnon qui pour en rajouter une dose supplémentaire, lui sortit une de ces répliques ironiques . Elle allait lui répondre quand soudain l'appareil bascula sur le côté .

Déjà qu'elle n'était pas rassurée .... sans même se voir elle était certaine d'être livide. Sans même verbaliser sa trouille, elle sentit la main de house prendre la sienne .
Elle se tourna alors vers lui, lui adressant un regard et un sourire plein de reconnaissance. Elle ne sût pourquoi mais de le savoir là à ses côtés, lui tenant la main, elle se sentit en sécurité, il n'y avait plus de secousses, ni de turbulences...

Et puis l'avion vînt à toucher le sol de la piste et s'arrêta quelques instants plus tard. Elle lâcha alors, à regret, la main de son compagnon et enleva sa ceinture. Avant de se lever, elle lança :

" Encore une fois merci.... j'ai peur en avion, je sais c'est pitoyable mais bon......"

Puis sur un ton plus enjoué, elle poursuivit avec humour :

" Et tu as intérêt à garder ça pour toi car si il y a une fuite à l'hôpital je serais d'où ça vient.... "

L'air faussement sévère, elle ponctua sa phrase d'un clin d'oeil, se leva, prit son sac à main et se dirigea dans le couloir vers la porte de sortie. A l' entrée de la porte elle reconnut la jeune hôtesse, elle s'empara alors de la main de House , lui adressa un au revoir tout souriant et mielleux.... Oh elle savait que sa réaction était puérile, mais elle n'avait pas pût s'en empêcher. D'ailleurs intérieurement, elle se réprimandait, il fallait qu'elle contrôle mieux ce genre de réaction....

Quand Cuddy lui prit la main devant l'hôtesse rousse, House la regarda en soulevant les sourcils puis ils descendirent de l'avion en se dirigeant vers l'aéroport.

A l'arrière du taxi qui les emmenait à l'hôtel, House ne put s'empêcher de lui faire une certaine réflexion.

- Qu'est-ce que tu es puérile ! Cà voulait dire quoi, cette mise en scène avec l'hôtesse ? Tu dis toujours que je suis gamin, mais là, ma chère, tu viens de me battre sur le terrain.

A cet instant, il sentit une certaine raideur dans sa main qu'il tenait toujours dans la sienne et une certaine froideur dans les yeux de la jeune femme. House savait qu'il allait trop loin. Mais depuis qu'il lui avait demandé de l'accompagner, House n'arrêtait pas de penser si ces quelques jours passés ensemble allaient annoncer une certaine vérité sur la longévité de leur couple.

Arrivés à l'hôtel en bord de plage, ils visitèrent le bungalow en bois sur pilotis qu'on leur avait attribué. L'endroit était assez luxueux et la vue sur l'océan était magnifique. House posa sa valise et en sortit une chemise rouge à fleurs, typiquement hawaïenne sous l'oeil moqueur de Cuddy.

Quand il la vit rire, il ne put s'empêcher de s'approcher d'elle et de l'enlacer avant de la faire tomber en arrière sur son bras de façon maladroite à cause de sa jambe endolorie, et de lui déposer un baiser dans le cou.

- J'espère que ce soir, j'aurais droit à la danse de ma vahiné !

Malgré un tas de choses qui les séparaient, House allait essayer que çà marche entre eux, mais il savait que ce serait un véritable challenge pour lui.

Lorsque House lui reprocha sa réaction envers l'hotesse, elle se raîdit et ne pût s'empecher de lui lancer un regard noir. Même si elle savait qu'il avait raison, elle détestait qu'on lui fasse remarquer quand elle avait tort. Elle savait que ce qu'elle venait de faire était complétement idiot et gamin mais elle n'avait pas pût s'en empecher...En même temps, se dit elle , d'une certaine façon, comme il le lui avait fait remarquer, elle l'avait battut sur son propre terrain....A cette pensée, elle sourit.

Ils passèrent la suite du trajet sans dirent un mot . A peine arrivé, ils visitèrent leur Bungalow et Lisa tomba immédiatement sous le charme de ce cadre paradisiaque, à la fois chaleureux et luxueux. Lisa alla sur la terrasse admiré la vue pendant que House ouvrait sa valise, elle se retourna pour le voir habillé d'une chemise Hawaïenne rouge ce qui la fit rire.

En quelque secondes il était venu à sa hauteur, l'avait enlacé et lui avait déposé un baiser léger dans le cou. Ce simple contact l'avait fait frissoné de plaisir. Rivant son regard au sien, elle se redressa légerement et lui répondit, taquine :

" Seulement si tu es sage....en attendant......"

Elle se redressa un peu plus, déposa sur ses lèvres un baiser léger puis s'écarta. Toujours sourriante, elle ajouta avant de s'eloigner :

" Laisse moi enfilé quelque chose de plus confortable et je reviens tout de suite...."

House se jeta sur le lit du bungalow pour s'assurer qu'il était confortable. Et en attendant que cuddy se change, il regarda le programme des festivités. Il nota qu'une activité allait certainement leur plaire. Il prit son téléphone et réserva 2 places. A l'autre bout du fil, l'employé de l'hôtel lui signala que cette activité allait bientôt commencer, qu'il fallait être prêt à partir dans un quart d'heure.

House se leva d'un bond, tambourina sur la porte de la salle de bain où était caché Cuddy en criant qu'il fallait qu'elle se dépêche.

- Vite vite.... j'ai réservé une surprise.... mais il faut faire vite...

Juste avant qu'il ouvre la porte d'entrée du bungalow, il vit enfin Cuddy sortir de la salle de bain. House émit un sifflement quand il la vit dans son petit bikini caché par un paréo quasi transparent.

Dans le hall d'accueil, le personnel leur montra le chemin pour aller jusqu'à l'embarcadère. Là, se trouvait un magnifique petit voilier.
Comme un gamin, House monta sur le bateau et commença à amarrer dès que Cuddy fut à son bord. Il vit tout de suite qu'elle paraissait inquiète.

- Ne t'inquiètes pas. J'ai beaucoup navigué quand je devais suivre mon père à travers toute la planète.

House jeta les cordages sur le plot du quai, le bateau était prêt à partir. House alluma le moteur pour sortir de la marina.

La journée s'annonçais pourtant si bien.... se dit Lisa, commençant à ressentir les premiers signe de fatigue.
Il faut dire que jusqu'à la tempête tout marchait sur des roulettes : leur escapade sur le voilier, un cadre idylique annonçant bien des promesses...... et puis cette fichue tempête qu'ils n'avaient pas vu venir .......résultat ils se retrouvaient en train de nager dans l'océan.

Il n'y avait plus trace de ce qu'il venait de se passer, le ciel aussi bleu que quelques instants auparavant.
Continuant de nager, Lisa savait que ces forces l'abandonné peu à peu, quand House se retourna vers elle et qui pour la première fois l'appela " Ma chèrie" et en fût surprise que ces mots sortent de la bouche de House mais elle ressentit bien plus que de la surprise....

Comme si ces quelque paroles avait suffit à la booster, Lisa redoubla d'energie, le regard plein de reconnaissance, lui sourit et continua a nager .

Quelques instant plus tard, ils arrivèrent épuisés sur la plage d'une île. Les yeux clos, essayant de calmer son rythme respiratoire, Lisa était allongé sur le dos à côté de House à quelques pas .
Tournant sa tête vers lui, afin de vérifié que ça allait, elle rompit le silence :

" Rappele moi de réflechir à deux fois avant de venir avec toi en vacances......"

Et pour démentir le sens de ses paroles elle se mit à rire.
Se relevant elle regarda aux alentours à la recherche d'un signe de civilisation.......reportant son regard vers House elle ajouta :

" Au moins une chose es sûre.... ici on sera pas déranger......."

Elle ponctua sa réplique d'un clin d'oeil. Bien qu'elle montrait plutot une attitude légère à la situation, la réalité était tout autre...De nature anxieuse, Lisa avait tendance à dramatiser un peu trop les chose mais , pour une fois, malgré l'inquiétude qu'elle ressentait elle se sentait à la fois en sécurité àprès tout House était là........et ça c'était le plus important pour elle ....

House serra la mâchoire, sa jambe venait de l'élancer dans une douleur intense. House savait qu'il ne trouverait pas de vicodine sur une île déserte et il n'avait aucune pilule sur lui. Peut-être était-ce cette raison qui réveillait psychologiquement la douleur de sa jambe.

Il regarda Cuddy qui était épuisée mais le principal, c'est qu'elle était vivante.

- Tu vas bien ? Pas blessée ? On a la chance d'être deux médecins sur une île déserte !

House sentit la jeune femme complètement désemparée.

- Ne t'inquiètes pas... La première chose à faire est de faire du feu pour nous réchauffer même si je connais un autre moyen de se réchauffer mutuellement... mais on peut faire les deux !

House se releva, toujours en grimaçant. La douleur était toujours présente.

- On va aller chercher du bois... Il se peut qu'on trouve une trappe ou une épave d'avion !

Cà y est, Cuddy venait de rire. Il avança sa main vers Cuddy pour qu'elle la prenne et ils entrèrent dans la forêt. House ramassa un bout de bois en guise de canne.

Lisa était épuisée, à bout de force, mais comme venait juste de le dire son compagnon, ils étaient en vie et apparemment indemne....enfin pas de blessures apparentes, mais à plusieurs reprises elle avait vue House grimacer...suremment sa jambe ce dit elle...

A l'allusion de House, sur les différentes façons de se réchauffer, elle se sentit rougir, il n'y avait que lui pour lancer une phrase pareille dans ce genre de situation. En même temps elle comprenait les efforts de House pour dédramatiser la situation et elle ne pût s'empecher de rire à sa dernière remarque :

Se relevant, elle prit la main de House et ajouta :

" Je doute que l'épave d'un avion nous soit utile...enfin il est vrai qu'une trappe le serait, dommage que ça n'existe que dans les contes pour enfants...."

Ils entrèrent main dans la main dans la forêt, elle vit son compagnon ramasser un bout de bois pour s'en faire une canne. Elle savait qu'il souffrait et elle savait aussi que pour rien au monde il le lui dirait aussi ne fit-elle aucune allusion.
Pénétrant un peu plus dans la fôret, la végétation se faisait plus dense et avait poussée de façon anarchique, pas de sentier et le sol de plus en plus irrégulier. S'aidant de sa canne improvisée d'un côté et Lisa de l'autre, cette dernière sentit que son compagnon ne pourrait bientôt plus continuer, à bout de souffle et les traits tirés par la douleur.

S'arrêtant un instant, elle se planta devant House :

" Je crois qu'on a suffisament de bois , non?...On pourrait retourner à la plage et faire un feu qui sait un avion ou un bateau pourrait voir la fumée....et avec ses larges feuilles de palmier et ses bambou on pourrait s'improvisée une tente..."

Elle fixa son regard à celui de House et ajouta d'un air plein de sous entendus :

" Apres tout on est pas obliger de faire ce feu desuite.... pour une fois qu'on est VRAIMENT seul, autant en profiter non?.......et puis la situation ne peut pas être pire, tu crois pas?"

House avança tant bien que mal dans cette forêt dense. Il ne cessait de se répéter que la situation était assez grave. Visiblement, il s'agissait d'une petite île et inhabitée.

- Il est vrai que je suis assez content d'être seul avec toi mais je ne ferais n'importe quoi pour trouver une cabine téléphonique !

La douleur de sa jambe s'amplifiait, il ne se douta pas que Cuddy l'avait remarqué car elle avait stoppé sa marche et avait réclamé qu'il y avait assez de bois pour faire un feu.
Quand elle s'avança vers lui d'un air aguicheur, House lui fit un sourire et l'embrassa fiévreusement puis s'arrêta à regret.

- Il faut faire du feu..... On doit se sécher sinon on va avoir très froid cette nuit.....

House vit tout de suite l'air peinée que prenait la jeune femme.

- Mais pour se sécher, il faut quitter tous nos vêtements....

Et il lui déposa de nouveau un baiser qui devint plus exigeant.

Puis il baissa pour ramasser le fagot de bois et fit demi-tour pour retourner sur la plage.

- J'espère que j'ai gardé l'habilité de faire du feu sans allumettes !

Chargé de bois,ils arrivèrent sur la plage. LIsa regarda vers l'horizon, la mer était calme, aucun signe de la tempête qu'ils avaient eu à traversé, le ciel bleu commençait à changer de couleur signe que la nuit n'allait pas tarder à tomber. Tout était calme, paisible.
Pendant que House s'acharnait à faire du feu en frottant de ses mains un morceau de bois, Lisa réfléchissait à la construction d'un abris pour la nuit. Les mains sur les hanches, elle chercha comment elle allait s'y prendre...

* D'abord*, se dit-elle, * voyons ce que nous avons...*

Elle fit l'inventaire de ce qui pourrait leur être utile....en un mot pas grand chose. Chassant toute idée lui rappelant la situation dans laquelle ils étaient, elle se concentra, cherchant un moyen de faire quelque chose avec ce qu'ils avaient.
En pleine réunion cérébrale, elle entendit son compagnon pousser un cri de victoire.... il avait réussit ,le feu était là!
Surprise, elle s'en retourna près de lui , laissant en plan ce qu'elle était en train de faire...

" Heureusement que tu es là...grâce à toi on aura pas froid..."

Afin de le remercier, elle l'entoura de ses bras, et déposa sur ses lèvres un léger baiser. Lorsqu'elle s'écarta, elle vit la douleur sur son visage même s'il faisait tout pour la cacher. Elle savait qu'il n'avait jamais été privé si longtemps de Vicodin et malheureusement elle ne savait pas comment ni les moyens de soulager la douleur.

Passant son bras bras sur ses épaule elle vient se placer sur son côté, afin qu'il puisse se reposer sur elle, afin de soulager de son poids, sa jambe. Sans house, elle le savait, elle ne serait pas sortie indemne de ce cauchemar à elle maintenant de lui prouver qu'il pouvait également compter sur elle. Jusque là c'est lui qui avait tout gérer, tout fait pour éviter qu'elle panique.

L'aidant à s'assoir près du feu, elle s'accroupit près de lui :

" Reste là, et réchauffe toi, moi je vais nous monter un abris et chercher qu'elle chose de comestible dans cette forêt "

Se relevant, elle enleva le pull qu'il lui avait enfiler sur le bateau et qui avait sécher depuis et le lui mit sur les épaules.
Elle remit du bois pour alimenter le feu, en son fort intérieur elle se sentit démuni mais elle ne devait pas désespéré, les secours viendraient.... elle en était sûre...il le fallait!

Greg essayait en vain de faire du feu et avec habilité, il y arriva. Sourire aux lèvres, il regarda Cuddy qui prenait les choses en main comme à son habitude. Qu'elle soit dans un hôpital ou sur une île déserte, elle restait maître d'elle même. Il aimait cette force de la nature chez elle.

Soudain une douleur immense lui parcourra la jambe. Une douleur si intense qu'il avait oublié. Oublié avec la vicodine... Il serra les mâchoires et se tourna pour que Cuddy ne le voit pas. Il commença alors à attiser le feu pour essayer d'attirer les pêcheurs locaux du coin ou les touristes qui avaient eu la même idée qu'eux de venir se perdre dans ces îles. Il lui fallait sortir de cette île et avoir sa dose de vicodine de toute urgence.

Quand Cuddy lui annonça qu'elle allait chercher de la nourriture. House voulut répliquer en lui disant qu'il voulait venir avec elle. Mais encore une fois, la douleur de sa jambe lui rappela qu'il était impossible pour lui de crapahuter dans cette forêt vierge. Alors il alla s'assoir près du feu.

- Fais attention ma chérie.... Ne va pas trop loin... Et ne réveille pas les ours polaires de cette île, çà nous arrangerait... Notre cas est déjà assez désespéré comme çà !




ps : ours polaire, référence à la série Lost