Interrogatoire

Maritza arriva gyrophare et sirène hurlante devant le commissariat. Elle se gara devant l'entrée du poste. La route avait été très longue, en effet, les remarques sur sa conduite , de la part du suspect qu'elle avait arrêté commençait à lui tapé sur les nerfs. Cruz arrêta le moteur.

" Voilà, Monsieur est arrivé..."

Le sergent sorti de la voiture, puis elle ouvra la porte arrière ou se trouvait Tony, tout en ajustant son haut.

" Venez"
Maritza attrapa Tony tout en lui protégeant la tête, et le sorti de la voiture.. Elle referma la porte puis elle prir Tony par les bras et le conduisit à son bureau, sous le regard souriant de ses collègues. Arrivée à son bureau, elle ferma la porte derrière elle, puis elle plaça Tony sur une chaise en face d'elle. Elle en profita pour lui enlever les menottes. Elle prit place, puis elle commença l'interrogatoire tout en prenant des notes...

"Bon reprenons depuis le début!", Tony Dinozzo? c'est bien ca? Alors pourquoi avez vous fait une chose pareil? qu'elles sont vos liens avec la victimes?"

Le trajet avait été plutôt secouant dans le genre. Au volant, cette jolie petite flic très bien roulée était en fait aussi dangereuse que Ziva et Gibbs conduisant réunis. Si bien qu'il avait dû faire quelques remarques amusantes (comme toujours), dans le genre qu'il tenait à sa vie... Ca l'avait sérieusement agacé, mais c'était aussi un peu le but de Tony. Comme sa façon de se venger, ça commençait à le gaver d'être pris pour un meurtrier. Et puis il adorait faire enrager les femmes....

La procédure habituelle continuait son court, et il atterrit derrière une table d'interrogatoire pour la deuxième fois de sa vie. Pas qu'il aimait ça, mais il était quand même un peu moins inquiet lorsqu'il était interrogé par une flic de la crim' (ce qu'il avait été avant elle à Baltimore) que par des agents de la CIA. Elle commença son speech, et Tony sourit rapidement lorsqu'elle évoqua son nom.

" - Anthony DiNozzo, s'il vous plaît... Tony c'est pour les intimes, mais... si vous insistez, sachez que ça ne me dérange absolument pas ! "

Il fit un sourire charmeur, celui qui agaçait toutes les femmes qu'il draguait, puis il reprit, conscient que les circonstances n'étaient pas les meilleures.

" - Ahem. Donc, je suis l'agent spécial Anthony DiNozzo, je travaille au NCIS comme je vous l'ai prouvé tout à l'heure, à moins que vous ne vouliez procéder à une analyse approfondie de ma plaque d'agent fédéral, si tel est le cas je vous la passe volontiers. Je vais vous expliquer ce qui s'est passé parce-qu'apparemment vous n'avez pas tout à fait tout compris... Je travaillais cette nuit là, à minuit dans le cadre d'une enquête - meurtre d'un marin, le sergent Mark McAfferty. Deux balles dans la poitrine, l'une mortelle qui a touché le coeur, selon notre médecin légiste - le docteur Donald Malard, vous pouvez vérifier. Vous savez, mon patron a une sainte horreur de parler des enquêtes en cours à ceux que ça ne concerne pas, mais bon puisqu'il m'a laissé dans cette merde... "

Tony s'interrompit, conscient de l'infâmie envers Gibbs qu'il venait de prononcer. Désireux de se rattraper, il se frappa sur le derrière du crâne, et continua ses explications.

" - Donc, après avoir réuni plusieurs éléments, il nous est apparu que ce sergent, qui revenait d'Irak avec une prothèse à la place de la jambe gauche, était apparenté à un trafic de drogue. Il se fournissait à un certain Terence Spencer, un ancien marin qui a mal tourné après avoir quitter l'armée, mais notre victime essayait de le distancer avant sa mort, et de se fournir directement au planteur - ce qui donnerait un mobile au dealer. Nous avons intercepté un appel téléphonique entre ce dealer et Jesse Laughtner, un ami de McAfferty qui l'avait mis en contact avec Terence, et ils devaient se retrouver à minuit cette nuit... nous avons donc organisé une filature pour les interpellé et les interroger sur McAfferty - c'était en plus une occasion rêvée pour serrer le suspect numéro un. Ils étaient en fait quatre au rendez-vous, des membres du réseau du trafic sûrement. Seulement lorsque nous nous sommes déployés, ils ont ouvert le feu. J'ai répliqué, il se trouvait que nous étions juste devant la sortie d'un bar. Le médecin qui en est sortit s'est pris une balle par inadvertance. Je pense effectivement que c'était une des miennes et je le regrette beaucoup, croyez-le bien. Je tiens tout de même à préciser qu'à ce moment, la ruelle était vide, il n'y avait que deux traficants - qui se sont enfuis lorsque Mme Yang s'est faite tiré dessus, ainsi que moi-même. Le témoin occulaire que vous avez n'est arrivé qu'avec les pompiers et la foule qui est sortie du bar après les coups de feux. Bien sûr, j'ai perdu la trace des dealers, mais mes coéquipiers ont eu les deux autres et les ont certainement ramené aux bureaux du NCIS. Comme vous le savez, dès que j'ai vu Cristina Yang se faire toucher, je lui ai porté secours et j'ai appelé une ambulance. Je sais que vous n'avez aucune preuve, vous n'avez qu'à contacter le bureau du NCIS, je pourrai vous donner le numéro de téléphone personnel de mon patron, il vous donnera les éléments de l'enquête pour preuve. Avez-vous compris ? J'ajouterais, j'ai fait ça totalement involontairement, elle a surgi dans mon champ de vision après mon tir. De plus, je ne l'avais jamais vue auparavant, je ne peux donc pas vous parler de lien. "

Tony respira un grand coup après sa tirade, fixant la flic de façon sérieuse et préoccupée. Si elle ne le croyait pas, elle était vraiment la dernière des imbéciles, ou bien la pire flic que le monde n'aie jamais connu...

Maritza écouta attentivement l'agent Dinozzo, tout en prenant des notes pour sont rapport. Néanmoins bien que son histoire semblait tenir la route, Cruz soupira, elle aimait qu'on aille droit au but...
Comment ce mec pouvait parlé autant, sans marqué la moindre pause...? Tony lui rappelait son ancien collègue Maurice Boscorelli. Décidément, ces Italiens ont tous le même vocabulaire, et surtout la même façon de déshabillé les femmes du regard...

Maritza laissa échapper un sourire, puis elle se leva tout en arrangeant les feuilles sur table.

" Bon Je vais allé faire quelques téléphones, afin de vérifié tout cela. Attendez moi ici"

Avant de refermé la porte derrière elle, le sergent se retourna en direction de l'agent Dinozzo

" Vous voulez un café en attendant? il y en a dans la cafetière juste derrière vous. Servez-vous, si ca vous dit"

Maritza voulait resté courtoise, après tout, elle avait peut être été un peu dure avec cet "agent"...Elle rejoigna l'accueil du commissariat, puis elle consulta l'annuaire des agences fédérales. Elle composa le numéro du bureau du NCIS, qui lui revella qu' il y avait belle et bien un Anthony Dinozzo chez eu, et qu'il avait disparu lors d'une mission cette même nuit.. L'agent qui lui parla n'était pas des plus enchanté par cette histoire, d'ailleurs il comptait se rendre immédiatement au commissariat afin de tiré ca au claire.. Maritza reposa le téléphone et rejoint rapidement Tony.

" Je sais pas si c'est une bonne nouvelle pour vous Agent Dinozzo, mais votre patron va nous rejoindre sous peu, et il parassait des plus énervé. "

Tony soupira lorsque la jeune femme consentit enfin à l'écouter. Elle n'était pas si idiote que ça finalement ! Comme quoi un beau gabarit pouvait être allié à une bonne paire de neurones... très excitant.

" - Avec plaisir, merci. "

Il se leva et se servit un café, avec une petite pensée pour Gibbs. Il le prenait doux et sucré, contrairement à son patron, qui sauterait aux arbres s'il voyait ça. Eh oui, le café c'était la petite faiblesse de Tony... Il sourit à la flic qui sortit de la pièce, et se servit un gobelet. Une fois terminé, il sortit de sa poche le mp4 qu'Abby lui avait offert, et le mit à plein volume dans ses oreilles : ses chansons préférées... il commença à chanter en même temps, un peu fort certes, mais pas à tue tête non plus, il savait où il était... Il dansait en même temps autour de la table, mais s'arrêta juste au bon moment, lorsque la femme ouvrit la porte. Il ôta précipitamment les écouteurs de ses oreilles et se rassit rapidement dans sa chaise. Les paroles de la flic lui redonna de l'espoir, ainsi Gibbs allait arriver ? Ca c'était une bonne nouvelle. Aussitôt dit aussitôt fait, Gibbs déboula dans la pièce sans avoir été invité, comme d'habitude. Ca c'était du Gibbs tout craché. Remarquez il y avait tout de même du progrès, il s'était donné la peine de frapper avant d'entrée, ce qu'il ne faisait même pas pour le bureau du directeur du NCIS... aurait-il appris les bonnes manières ? Tony lui sourit, content de le voir ici ! Il était en colère, normal il avait horreur que d'autres personnes s'approprient ses affaires, et ses agents c'était pire. DiNozzo se leva pourtant, et regarda son patron dans les yeux courageusement. Il s'attendait à voir de la déception dans ses yeux, et il fallait qu'il l'affronte, c'était sa connerie il assumerait. Il n'était pas du genre lâche...

" - J'ai fait une bavure, patron. Quand Laughtner a ouvert le feu j'ai répliqué, c'était juste devant la sortie d'un bar. Une femme en est sortie au mauvais moment, elle s'est pris une de mes balles dans l'épaule... "

Tony se rassit, détournant son regard de Gibbs. Les yeux dans le vague, il se demandait comment elle allait, le reste il s'en foutait un peu. Il avait peur d'une chose, de perdre son boulot, c'était ce qu'il avait de plus cher aujourd'hui... C'était toute sa vie ce job à présent, il n'avait plus rien d'autre. Finalement, il se retourna vers Gibbs et la flic, successivement.

" - Ma place n'est pas ici, je vais faire l'objet d'une enquête interne au sein du NCIS. Merci pour le café, mademoiselle... si vous avez d'un renseignement quelconque je suis à votre disposition - nuit et jour cela va de soi. "

Il lui sourit, le même sourire de dragueur en lui tendant sa carte d'agent avec son numéro de téléphone personnel - celle qu'il réservait à toutes les filles bien roulées qu'il rencontrait au boulot. Et finalement, il se releva lentement, jetant un dernier regard à Gibbs. Un regard qui en disait long, qui traduisait sa peur de perdre son job, la détresse et le remord. Mais bien sûr seul Gibbs pouvait le savoir, s'il économisait très souvent sa salive, il était devenu maître dans l'art de lire dans les yeux des autres.

" - J'ai fait une bavure, patron. Quand Laughtner a ouvert le feu j'ai répliqué, c'était
juste devant la sortie d'un bar. Une femme en est sortie au mauvais moment,
elle s'est pris une de mes balles dans l'épaule... "

Tout le monde fait des erreurs et y compris les agents de Gibbs. Mais la c’était vraiment inimaginable qu’il est fait ça, il ne la sans doute pas fait exprès et ça, Gibbs, allait en parler avec cet avocat.

Dinozzo, tu ne perdras pas ton job a cause de ça, tout le monde fait des erreurs toi y compris, je suis sur que c’était un malentendu, tu n’iras pas faire d’enquête au NCIS, je m’en chargerais. Je veux tirer ça au clair.

Puis il regarda l’avocat, qui apparemment, n’était pas du tout convaincu de l’innocence de Tony. Très bien, elle veut jouer à ça, elle aura vite compris !

Ainsi vous avez interrogé mon agent parce qu’il a malencontreusement tiré une balle et elle a atterri sur une femme. Tout le monde peut faire des erreurs, et je ne le blâmerais de la sorte ! Alors expliquez-moi clairement pourquoi vous l’avez amené ici ! je ne sortirai pas d’ici sans avoir la moindre explication.

Mariza parlait café avec Tony quand tout a coup un homme entra dans la pièce l'air comme une furie, et qui en plus ose profané des menaces? Cet homme connaissait donc mal le sergent Cruz. Avant de répondre a quoi que ce soit, Maritza se leva puis parla de manière direct et sarcastique.

Mais vous êtes qui VOUS? Ma défunte mère ma toujours dit de ne pas divulgué d'information à des inconnu, qui en plus rentre chez les gens sans être invité... Pour ma part je suis le SERGENT Maritza Cruz, police criminelle. Et Si j'ai arrêter cet homme tout à l'heure c'est parce que, j'ai deux témoin oculaire qui confirmait que votre agent à flinguer la toubib. Et comme l'histoire de l'agent Dinozzo n'était pas très claire je l'ai conduit ici pour vérifié tout ca... C'est la procédure légale.

Maritza prit la carte que lui tendait Tony et la mis dans la poche arrière de son jeans. Souria puis répondit..

Personne ne partira d'ici pour le moment...

Tony croyait que ce soucis passager était passé, et qu'il allait enfin être mis sur le grill sérieusement, par les sales agents de la CIA. Eh bien non, il fallait que Gibbs s'énerve... son grand sens du respect d'autrui qui ressortait. Lui qui ne parlait pas beaucoup en général, il s'avérait qu'il était dans un mauvais jour et qu'il gâtait tout ! Enfin, quand il est sur une enquête il n'aime pas perdre son temps et s'énerve vite. Seulement, merde quoi ! Tony tenait autant que les autres à résoudre cette enquête. Et voilà qu'on perdait du temps à des conneries de flics pendant qu'un tueur courrait encore. Ca l'énervait mais à un point ! Enfin, il avait le mérite de savoir gardé le contrôle de ses nerfs à toute épreuve. Pour ça il était rôdé... Voyant que les choses ne faisaient que s'envenimer, il regarda Gibbs furtivement, d'un air dépréciateur.

" - Patron... "

Il eut l'air visiblement encore plus énervé, oui il déteste qu'on le contredise, surtout quand c'était de la part de ses coéquipiers, qui devaient se soumettre aux ordres. Mais d'une certaine manière c'était pour le bien de l'enquête, alors il laissa Tony régler la situation, enfin... la régler était un bien grand mot. Essayer de la régler était bien plus juste ! Il se leva et, avec sa droiture habituelle, vint se planter juste devant l'agent Cruz, et son visage à quelques centimètres d'elle, il parla d'un ton ferme, ses yeux rivés dans les siens. Une attitude en même temps ferme et sensuelle qui laissait entendre qu'il avait à coeur de réussir son enquête et point barre.

" - Ecoutez-moi, sergent Maritza Cruz. Je connais la procédure légale sur le bout des doigts, j'ai fait partie de la criminelle avant vous. Je peux vous assurer que rien ne vous autorise à nous garder ici, ni mon patron ni moi. Les flics locaux ne sont pas habilités à mener l'enquête sur les bavures d'un agent fédéral. L'avocat ici présent pourra vous le confirmer. Maintenant soit vous nous laisser sortir immédiatement, soit vous aurez de sérieux ennuis avec la CIA - ils meurent d'envie de me cuisiner si vous voulez savoir. "

Parlons-en, de cet avocat. Tony ne savait même pas pourquoi il était là, il ne servait à rien, il pouvait très bien se défendre tout seul. Il inspira lentement, ne lachant pas les yeux du sergent. Il faisait abstraction de sa beauté pour cet instant, il fallait bien dissocier les désirs des choses sérieuses. Encore heureux qu'il savait le faire, sinon il ne serait jamais devenu flic... à moins de... ahem, passons.

Cruz était toujours debout, face au deux hommes.. Elle croisa les bras et les plaça sous sa poitrine, Tout en faisant grise mine... Maritza aurait bien voulu allé plus loin dans son enquête, mais la, elle en pouvait plus. Depuis qu'elle avait commencé sa chimiothérapie, Maritza avait perdu un peu de sa vigueur et de sa ténacité. Le sergent écouta les dernières paroles de l'agent Gibbs, puis elle soupira... Tout en se dirigeant vers la porte du locale d'interrogatoire. Elle ouvra la porte puis elle fit...

Tout cela est votre affaire maintenant vous pouvez disposer... Pour ma part j'en ai assez...Nous nous reverrons à votre procès agent Dinozzo...

**Quelle journée j'ai eu....**

" - [...] Ecartez vous ou je vous jure que vous allez la sentir passer !"

Tony regarda son patron avec des yeux ronds. Avait-il vu l'exorciste ? Il ne le savait pas trop, mais il était sûr que Gibbs était possédé. Des menaces de violence, depuis quand avait-il recourt à ça ? Généralement, le minimum de mots bien choisis suffisaient pour rétablir l'ordre. Bon, il y avait aussi les jours où il était de mauvais poil - comme aujourd'hui - où il s'énervait. Mais là, menacer de frapper une femme... c'était trop bas pour lui ! On ne frappe pas une femme, c'est le minimum... Tony était abasourdi, il ne reconnaissait plus Gibbs. Il secoua la tête, ne cherchant plus à comprendre. Après tout, son patron était tout sauf prévisible.

Finalement, l'agent Cruz les laissa partir. On se reverra à l'interrogatoire ? Le jeune homme sourit. Elle n'avait pas vraiment bien compris.

" - L'ennui c'est qu'il n'y aura pas de procès civile... les enquêtes internes se règlent en privé entre agences fédérales. Mais si vous tenez à y assister on peut s'arranger ! Vous avez mon numéro personnel, vous pouvez toujours vous faire passer pour ma petite amie... je jouerai le jeu. "

Il lui décocha un immense sourire pervers, avant d'estimer qu'il était tant de partir car Gibbs n'avais sûrement pas apprécié son petit speech. Enfin généralement, il le laissait faire lorsque ça n'entravait pas l'enquête. Il sortait parfois des petites vannes bien senties, mais jamais il ne l'empêchait formellement de draguer, sauf pendant une enquête bien sûr. Enfin, il suivit son patron et ils sortirent du commissariat.

" - J'ai déjà tout dit patron... "